Tous les articles qui parlent de Minerais critiques

Les volumes sont en hausse de 13 % en glissement annuel, portés par le dynamisme des plus grandes mines de cuivre du pays. Ainsi, le groupe chinois CMOC, qui exploite les mines Tenke Fungurume et Kisanfu dans la province du Katanga, a annoncé une production de 650 161 tonnes, soit une croissance de 55 % ! Son concurrent, le Canadien Ivanhoe Mines, qui exploite la plus grande mine de cuivre du pays, a produit 437 061 tonnes à Kamoa-Kakula, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Les exportations de cuivre ont atteint un volume exceptionnel de 3,1 millions de tonnes en 2024, selon le Rapport de statistiques minières publié par le ministère des Mines. Pour la première fois, la République démocratique du Congo (RDC) dépasse en effet le seuil historique de 3 millions de tonnes du métal rouge à l’export

Cette décision vise à contrer la surabondance actuelle de l’offre sur le marché international afin de stabiliser les prix, précise Patrick Luabeya, Président du Conseil d’administration de l’Arecoms. La surproduction mondiale de cobalt remonte à 2023, lorsque le marché avait enregistré un excédent record de 14.200 tonnes, selon le Cobalt Institute. Ce déséquilibre a entraîné un effondrement des cours de ce minerai, loin du pic de 90.000 dollars la tonne atteint en 2018. Le cobalt se négocie actuellement 4 fois moins, autour de 20 000 dollars au London Stock Exchange.

Alors que les prix du cobalt ont décroché de près de 50 % en deux ans, le gouvernement congolais a décidé de suspendre pour quatre mois ses exportations de ce métal stratégique pour l’industrie des véhicules électriques, a annoncé l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Minérales Stratégiques (Arecoms) dans un communiqué du 22 février

Entretien passionnant, - réalisé le 23 janvier, avant les récents événements survenus dans la région du Nord-Kivu, - avec une figure politique engagée, à la croisée de la diplomatie, des droits humains et du développement économique.

Dans cette interview exclusive, Bestine Kazadi, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC), se livre sur les enjeux cruciaux auxquels son pays fait face, notamment la sécurité des ressources minières, l'autonomisation des femmes, et l'impact du sport sur l'image de la RDC à l'international. Elle nous dévoile également les priorités de son pays en matière de coopération internationale et la manière dont la RD Congo cherche à renforcer sa position dans la Francophonie, tout en naviguant à travers les défis diplomatiques et économiques mondiaux.  Entretien passionnant, - réalisé le 23 janvier, avant les récents événements survenus dans la région du Nord-Kivu, - avec une figure politique engagée, à la croisée de la diplomatie, des droits humains et du développement économique.

La nouvelle sortie de Zijin Mining intervient alors que le projet Manono est au cœur d’un litige entre le gouvernement congolais et le groupe australien AVZ Minerals. Celui-ci revendique le permis initial et accuse Kinshasa d’avoir agi illégalement en octroyant une partie du site à son rival chinois Zijin Mining. AVZ a engagé une procédure d’arbitrage et affirme que des injonctions internationales, ordonnant la suspension des activités sur le site, ont été ignorées.

Le groupe chinois Zijin Mining prévoit de lancer la production de lithium au premier trimestre 2026 sur le site de Manono, situé dans la province du Katanga, au sud-est de la RDC, rapporte l’agence d’informations financières Bloomberg qui cite «une source proche du dossier.» Dans un premier temps, Zijin Mining va produire des  concentrés et de sulfates de lithium destinés à l’export, avant d’envisager un raffinage local, sous réserve d’une amélioration de l’approvisionnement en énergie.

Les prévisions de l’AIE sur le marché mondial des batteries électriques ouvrent un boulevard pour les minerais comme le lithium, le cobalt et le graphite. Ces minéraux jouent un rôle clé dans la fabrication des batteries et sont largement présents sur le continent africain. Si pour le moment, leurs cours traversent une zone de turbulence, ils devraient se redresser rapidement selon les experts.

La demande mondiale de batteries électriques a enregistré une progression spectaculaire de plus de 40 % atteignant 850 GWh en 2023, portée par la production des véhicules électriques, notamment en Chine. Selon l’AIE (Agence internationale de l’Energie), cette dynamique devrait se poursuivre, la demande devant quadrupler d’ici 2030, voire multiplier par 7 d’ici 2035 ! Producteur de principaux minerais stratégiques, servant d’intrants aux batteries destinées aux véhicules électriques, le continent africain peut décrocher un jackpot à condition de ne pas tomber dans les erreurs qui avaient conduit à la «malédiction du pétrole.»