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Le secteur extractif – notamment la production de cuivre et de cobalt – demeure le pilier de cette croissance. Le Congo est le premier producteur africain de cuivre, et sa production devrait atteindre 3,5 millions de tonnes d’ici 2026. Toutefois, cette dépendance rend l’économie congolaise très exposée aux fluctuations des prix mondiaux des matières premières, et donc instable.

Selon un rapport publié par Moody’s, l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC) devrait maintenir un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2025 et 2027, et ce malgré les conflits persistants à l’Est du pays. Une projection fondée principalement sur la performance du secteur minier, les investissements publics en infrastructure et les réformes soutenues par le FMI.

Standard & Poor’s assure qu’elle pourrait réviser les perspectives à négatives si l'engagement du Caire sur les réformes macroéconomiques, notamment la flexibilité du taux de change, s'affaiblit et si les déséquilibres économiques, tels que les pénuries de devises, s’accentuent. L’agence prévient qu’elle pourrait dégrader le rating de la dette souveraine de l’Egypte si les taux d'intérêt élevés incitent le gouvernement à procéder à un échange de dette, une opération que l’agence assimilerait à un défaut de paiement.

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a révisé le 11 avril dernier ses perspectives sur le Trésor égyptien de positives à stables et confirmé ses notes de crédit souveraines à long et à court terme en devises et en monnaie locale, à « B-/B ». Pour autant, l’agence de notation garde l’Egypte à l’œil car les déficits jumeaux du pays pourraient s’aggraver par le plancher additionnel de 10% des droits de douane que l’administration Trump applique au reste du monde

Pour les analystes de l’agence S&P Global Ratings, ces perspectives négatives reflètent leur opinion selon laquelle la faiblesse de la demande mondiale de diamants conjuguée à la baisse des prix devrait maintenir les exportations et les flux budgétaires du pays à un niveau modéré.

L’agence de notation financière S&P Global Ratings, connue par son appellation historique Standard & Poor’s, a révisé la perspective de la dette souveraine du Botswana de stable à négative. En parallèle, elle a confirmé ses notes de crédit souveraines à long terme «BBB+» et à court terme «A-2» pour le Botswana, en devises et en monnaie locale

Dans les deux cas, c’est la conséquence des résultats de l’insincérité des finances publiques et des comptes de l’Etat révélée par l’audit de la Cour des comptes. «Les chiffres révisés du budget et de la dette du Sénégal indiquent des facteurs de crédit fondamentalement plus faibles que ceux que nous avions évalués précédemment», expliquent les analystes de S&P Global Ratings.

Sans surprise, l’agence de notation financière S&P Global Ratings, connue sous son nom historique Standard & Poor’s, a abaissé le week-end dernier de B+ à B, la note souveraine à long terme en devises étrangères et en monnaie locale du Sénégal, avec perspectives stables. Ce déclassement qui va renchérir le coût de refinancement du Trésor et des entreprises publiques, intervient après celui de l’agence Moody’s

Les perspectives négatives reflètent les pressions continues sur les liquidités et les lacunes persistantes dans la gestion de la dette, ainsi que les pressions macroéconomiques. Standard & Poor’s prévient qu’elle pourrait abaisser les notes de monnaie locale à «SD» (défaut sélectif) si elle estime que les retards de paiement de la dette en monnaie locale masquent un défaut.

L’agence S&P Global Ratings (Standard & Poor’s) a abaissé mercredi 19 février la note souveraine à long terme en monnaie locale du Mozambique de «CCC» à «CCC-», avant dernière étape avant le défaut. En parallèle, l’agence de notation a confirmé le rating à long terme en devises étrangères du pays à «CCC+» mais en  révisant les perspectives de stables à négatives

Les analystes de S&P Global Ratings assurent avoir confirmé les ratings de crédit en devises étrangères à long et à court terme du Ghana car ils parient sur le fait que le gouvernement doit encore restructurer la dette commerciale étrangère restante qui n'était pas incluse dans la récente opération de restructuration auprès de grands créanciers du pays. Cela comprend les prêts bancaires commerciaux représentant environ 16 % de la dette commerciale totale.

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé lundi 14 octobre, la note de crédit souveraine à long et à court terme «SD/SD» (défaut sélectif) en devises étrangères du Ghana ainsi que le rating en monnaie locale «CCC+/C.» La note en monnaie locale est assortie de perspectives stables. Au sens de la nomenclature de l’agence américaine de notation financière, la note «CCC+» suggère que la solvabilité d'un émetteur est vulnérable et dépend de conditions financières et économiques favorables, mais qu’il n'est pas confronté à une crise de paiement à court terme

La dette publique passerait à 79% du PIB en 2026 contre 70,4% à fin 2023 (contre une précédente estimation de 56%). La révision à la hausse de cet indicateur serait, certes, le reflet de l'important besoin en financement du gouvernement, mais également due à des réajustements qui ont permis de révéler des “dettes cachées” de la précédente administration.

S'il s'est dissipé avec la formation d'un gouvernement de transition et le scrutin prévu pour 2025, le risque politique a cédé la place à un risque de liquidités plus accru. Emboîtant le pas à sa consœur Moody's, l’agence de notation financière américaine Fitch Ratings a abaissé d'un cran la note sur les emprunts en devises du Gabon de B- à CCC+, vendredi 26 juillet