Tous les articles qui parlent de Soft power

La première ambiguïté vient du contrôle aérien. Celui-ci est indispensable, tout le monde en conviendra et il est opéré le plus souvent par des administrations étatiques dont la capacité de gestion est parfois discutable.

Voilà un sujet difficile à analyser tant les interactions entre les gouvernements et le transport aérien sont complexes. Cela commence par le constat que l’espace aérien appartient aux Etats mais que leur exploitation civile est le fait d’opérateurs indépendants qu’ils soient publics ou privés. Or ces derniers sont finalement dépendants de la puissance régalienne ne serait-ce que pour obtenir les droits d’exploitation

Lorsque le président Trump a gelé l'aide, le Cambodge par exemple a été contraint de suspendre les travaux de déminage et Pékin a apporté le financement nécessaire. Le concept de "soft power" remonte à la fin des années 80, mis en avant par le politologue américain Joseph Nye. Il fait référence à une diplomatie d'influence ou d'attraction par opposition à une politique de coercition, et englobe aussi bien l'économie que la culture. L'administration Trump rétorque que les Etats-Unis ne font pas de la "charité" et assure vouloir faire le "ménage" dans les milliards de dollars d'aide à l'étranger, visant notamment les programmes de diversité et d'inclusion ou encore concernant le changement climatique, autant de thématiques que Donald Trump s'est évertué à combattre.

Avec son programme l'"Amérique d'abord", le fameux slogan : Make America Great Again (MAGA),  et son approche transactionnelle des relations internationales, Donald Trump remet en cause une longue tradition de "soft power" de la première puissance mondiale, au risque que cela profite notamment à la Chine. Attention à l’effet Boomerang !

Si la coopération économique transatlantique est relativement récente pour le Royaume du Maroc, les relations entre l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le Royaume du Maroc sont multiséculaires, elles remontent aux dynasties  Almoravide, Almohade, Saadienne et Alaouite qui avaient étendu leur influence religieuse et économique jusqu'au Soudan et au pays Achanti, les routes commerciales transsahariennes, de véritables corridors commerciaux, ont relié le Maroc au Soudan et au Ghana via Aghmat, Sijilmassa, et d'autres villes-relais dans le Sahara oriental et Tombouctou.

Récemment, lors d'une interview accordée à France 24 et RFI en avril 2024 à Abidjan, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré que la France reconnaissait «économiquement» la souveraineté marocaine sur le Sahara alors que la «reconnaissance juridique et diplomatique» serait abordée lors du sommet entre les chefs d'État qui se tiendra probablement à l'automne 2024