Mines

Les volumes sont en hausse de 13 % en glissement annuel, portés par le dynamisme des plus grandes mines de cuivre du pays. Ainsi, le groupe chinois CMOC, qui exploite les mines Tenke Fungurume et Kisanfu dans la province du Katanga, a annoncé une production de 650 161 tonnes, soit une croissance de 55 % ! Son concurrent, le Canadien Ivanhoe Mines, qui exploite la plus grande mine de cuivre du pays, a produit 437 061 tonnes à Kamoa-Kakula, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Les exportations de cuivre ont atteint un volume exceptionnel de 3,1 millions de tonnes en 2024, selon le Rapport de statistiques minières publié par le ministère des Mines. Pour la première fois, la République démocratique du Congo (RDC) dépasse en effet le seuil historique de 3 millions de tonnes du métal rouge à l’export

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Si ce chronogramme révélé par le groupe chinois est tenu, il aura donc fallu moins de cinq ans au Président Mamadi Doumbouya, pour obtenir gain de cause dans ce dossier. Arrivé à la tête de la Guinée en septembre 2021, à la faveur d’un putsch, le Général a fait de Simandou la priorité des priorités en matière économique. Quelques mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat guinéen a d’abord ordonné la suspension de toutes les activités liées au développement de Simandou, afin d’aboutir ensuite à un accord-cadre historique pour le projet fin mars 2022.

En misant sur l’accélération de la mise en service de la gigantesque mine de fer de Simandou, le plus important projet minier au monde, pour en faire le fer de lance de l’économie guinéenne, le Général Mamadi Doumbouya est en passe de remporter son pari. En effet, le sidérurgiste chinois Baoshan Iron & Steel, filiale de Baowu, a annoncé mercredi 30 octobre que le chargement de la première cargaison de minerai de fer de Simandou interviendrait d’ici fin 2025. Cette information venant de l’un des futurs acheteurs de la production de fer confirme que la stratégie des autorités de Transition à Conakry a été la bonne

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Le groupe japonais Sumitomo, a annoncé jeudi 31 octobre, la reprise progressive de la production sur son projet de nickel et de cobalt Ambatovy, après une suspension imposée par la rupture d’un pipeline au mois de septembre. Si la priorité pour le moment est de stabiliser la production, le groupe envisage aussi de céder le contrôle de la mine à une autre société. «Notre priorité pour l’Ambatovy est de ramener la production à la normale en réglant les problèmes opérationnels.

D’une capacité de production de 4 000 tonnes de cobalt et 40 000 tonnes de nickel par an, la mine Ambatovy joue un rôle clé dans les revenus miniers de Madagascar. Depuis quelques mois, elle rencontre des difficultés qui ont déjà conduit à une dépréciation de valeur d’environ 600 millions de dollars, selon l’agence Reuters

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