JP Morgan, la plus grande banque américaine et mondiale, a réalisé un profit historique en 2024, à 58 milliards de dollars, en hausse de 18%, indique l’agence Bloomberg
Ce montant spectaculaire équivaut quasiment au PIB de plusieurs pays africains. Sur les trois derniers mois de l’année 2024, le revenu net de JP Morgan, soit la différence entre ce que la banque gagne sur les prêts et ce qu’elle verse sur les dépôts, a grimpé de 11%, à 42,77 milliards de dollars, pour un profit net de 14 milliards, en progression de 50%.
La banque a été soutenue par une économie forte et des réductions de taux d’intérêt qui ont stimulé les ventes d’actions et les offres d’obligations. L’environnement haussier a également favorisé la multiplication des fusions et des acquisitions après des années plutôt ternes.
«L’économie américaine a bien résisté», a déclaré le PDG Jamie Dimon, rapporte Bloomberg. Le président de JP Morgan cite entre autres, le faible taux de chômage et les dépenses de consommation solides tout en pointant quelques risques, notamment les dépenses publiques, l’inflation et les conditions géopolitiques.
Les activités de la banque ont été stimulées par une hausse de 49% des commissions de banque d’investissement et de 21% des revenus de négociation au quatrième trimestre, dépassant ainsi les prévisions des dirigeants en décembre dernier. L’augmentation des transactions sur le crédit, les devises et les marchés émergents a dopé les marges du groupe, tandis que le regain d’activité dans les transactions sur les produits dérivés et le marché au comptant a favorisé l’activité sur les actions.
Pour 2025, JP Morgan vise un revenu net de 94 milliards de dollars, soit 3 milliards de plus qu’anticipé par les analystes.