Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (Fagace) célèbre son cinquantenaire ce lundi 10 février. Le Fonds a été créé le 10 février 1977. La vision des pères fondateurs consistait à la mise en place d’une organisation financière qui puisse compléter le système financier classique
Sous l’impulsion de son Directeur général, Ngueto Tiraïna Yambaye, en poste depuis quatre ans, cette

institution s’est affirmée comme un pivot dans le financement des PME et TPE sur le continent et un partenaire fiable au niveau international. Le plan stratégique qui arrive à terme cette année (ndlr : 2025) aura permis au Fonds d’élargir son portefeuille-clientèle, d’accélérer sa transformation et d’asseoir sa notoriété. Aujourd’hui, les milieux d’affaires, les opérateurs économiques et les institutionnels connaissent le Fagace. Ce challenge est à mettre à l’actif du management actuel.
Cible prioritaire de ce que les experts appellent la «Banque centrale des fonds de garantie», les PME et TPE ont bénéficié de 80% des investissements mobilisés par le Fonds. Les financements couvrent aussi bien la structuration de dettes que l’investissement, la croissance externe, ou des projets innovants.
Dès son arrivée à la tête du Fagace en 2020, le Directeur général dit «être revenu aux fondamentaux de la vision des pères fondateurs de l’institution.» D’où la stratégie d’ancrer le Fagace dans une approche multilatérale panafricaine de proximité. C’est ainsi que l’actionnariat a été ouvert aux Etats non-membres, à d’autres institutions multilatérales et au secteur privé qui détiennent aujourd’hui 30 % du capital du Fonds.
Le Fagace a noué des partenariats avec le Nepad, l’Union africaine, l’Uemoa, la Cemac, etc. Ce qui donne de plus en plus de visibilité à l’institution.
Plusieurs acteurs du secteur public et privé font appel désormais au Fagace qui a développé une expertise reconnue par le marché. Son management a fait de l’approche client un axe majeur de sa stratégie. Ainsi, tous les six mois, les partenaires du Fonds procèdent à une revue de son mode opératoire et remontent les observations à la direction générale. «Ce feed-back nous permet de nous ajuster pour nous améliorer», confie le Directeur général, Ngueto Tiraïna Yambaye.