L’agence de notation financière Fitch Ratings a annoncé le relèvement de la perspective de la note souveraine de l’Angola de «stable» à «positive», en raison notamment des excédents budgétaires importants et de la forte baisse de la dette publique dans un contexte de hausse des prix du pétrole.
Elle a également maintenu la note attribuée aux émissions à long terme en devises étrangères de ce pays d’Afrique australe à «B-».
Fitch a précisé que la hausse des prix du pétrole et la réduction des dépenses publiques entraîneront une amélioration des perspectives budgétaires de l’Angola. Le solde de trésorerie du pays est passé à un excédent de 5,3 % du PIB en 2021 contre un déficit de 1,1 % en 2020, en raison d’une augmentation substantielle des recettes pétrolières (60 % des recettes publiques). En 2022, l’excédent budgétaire devrait atteindre 4,3 % du PIB.
La dette publique de l’Angola devrait quant à elle, tomber à 56,5 % du PIB à fin 2022 contre 79,7 % en 2021 et 123,8 % en 2020, grâce notamment à une appréciation significative de la monnaie nationale, le kwanza, à un PIB nominal sensiblement plus élevé et à un engagement continu en faveur de l’assainissement budgétaire.
La hausse des prix du pétrole devrait aussi porter l’excédent de la balance courante du pays à 12,5 % du PIB en 2022 contre 11,1 % en 2021. Fitch s’attend dans ce cadre à ce que les réserves en devises atteignent 18,7 milliards de dollars à fin 2022, couvrant ainsi 7,6 mois de paiements extérieurs contre 7,3 mois en 2021.