Les pays africains continuent de faire face à une dette élevée envers le Fonds monétaire international (FMI), avec dix d’entre eux figurant parmi les plus endettés au quatrième trimestre 2024. Cette situation met en évidence leur dépendance au financement extérieur pour stabiliser leurs économies en période de crise
Si les prêts du FMI apportent un soutien budgétaire crucial, ils s’accompagnent de conditions strictes influençant les politiques nationales. Suppression des subventions, ajustements monétaires et mesures d’austérité sont souvent imposés, suscitant des débats sur leurs conséquences à long terme. Les critiques pointent notamment un impact négatif sur les secteurs essentiels comme la santé, l’éducation et les infrastructures, soulevant des inquiétudes sur la viabilité de la dette et la résilience économique des pays concernés.
Alors que ces nations tentent d’équilibrer leurs besoins budgétaires et leurs priorités de développement, leur endettement croissant auprès du FMI souligne les défis liés à la dépendance à l’aide financière extérieure.
Voici les 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI en date du 2 décembre 2024
1- Égypte – 9,45 milliards de dollars
2- Kenya – 3,02 milliards de dollars
3- Angola – 2,99 milliards de dollars
4- Ghana – 2,25 milliards de dollars
5- Côte d’Ivoire – 2,19 milliards de dollars
6- République démocratique du Congo (RDC) – 1,6 milliard de dollars
7- Éthiopie – 1,31 milliard de dollars
8- Afrique du Sud – 1,14 milliard de dollars
9- Cameroun – 1,13 milliard de dollars
10- Sénégal – 1,11 milliard de dollars