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La Côte d’Ivoire a finalisé une opération d’échange obligataire sur le marché de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), portant sur 450 milliards FCFA de titres souverains. Cette initiative, qui dépasse l’objectif initial de 400 milliards FCFA, visait à rééchelonner une partie des remboursements de 2025 en proposant aux investisseurs de nouveaux titres à 5 et 7 ans, avec des taux de 5,90 % et 6 %.

L’État ivoirien a atteint un nouveau sommet sur le marché des capitaux de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en levant plus de 450 milliards de FCFA (environ 687 millions d’euros), soit la plus importante émission obligataire jamais réalisée sur ce marché. Avec cette opération, la Côte d’Ivoire optimise son profil de remboursement tout en maintenant un accès fluide aux marchés financiers régionaux et internationaux.

La mission est présidée par Eddy Gemayel, chef de division du FMI, et Majdi Debbich, représentant-résident du Fonds au Sénégal. Elle procédera à «une évaluation approfondie de la situation économique du pays.» Les experts du Fonds ont rencontré les ministres de l'Economie, Abdourahmane Sarr, et son collègue des Finances, Cheikh Diba, en vue d’examiner les conclusions de la Cour des comptes et évaluer leurs implications. Les magistrats de la Cour avaient révélé une sous-estimation de la dette publique, révélant un écart considérable par rapport aux chiffres officiels.

Un mois après la publication du rapport au vitriol de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall, le Fonds monétaire international (FMI) a dépêché une mission technique à Dakar arrivée le 18 mars, révèle notre confrère Sika Finance

Ce coup de pouce de la Banque mondiale est la bienvenue à un moment où l’économie camerounaise est confrontée à des pressions budgétaires et de financement extérieur. L’appui de la Banque mondiale aidera à mettre en œuvre des réformes cruciales pour garantir la soutenabilité budgétaire et la fourniture de services sociaux, tout en jetant les bases du développement d’infrastructures durables», a déclaré Cheick Fantamady Kanté, directeur de division de la Banque mondiale pour le Cameroun. Mais ce chèque de la Banque mondiale est aussi un signal envers les créanciers privés du pays, notamment sur les marchés internationaux. Il devrait lui permettre de lever de nouveaux financements à des conditions moins onéreuses, à condition que l’Etat améliore la mobilisation des recettes fiscales et l’efficacité des dépenses ainsi que la gestion des entreprises publiques.

Yaoundé recevra un prêt de 400 millions de dollars de la part du Groupe de la Banque mondiale destinés à «améliorer la gestion et la transparence des finances publiques, tout en soutenant une croissance économique durable et inclusive à travers deux opérations», indique un communiqué de l’institution de Bretton-Woods. La première opération dite «Financement des politiques de développement pour la soutenabilité budgétaire et la croissance inclusive et durable» sera focalisée sur la résilience budgétaire et le soutien d’une croissance durable et inclusive

Le FMI conditionne la reprise des décaissements financiers à «une normalisation des conditions sociales et à une relance de l’activité économique, notamment dans le secteur des services», indique le communiqué publié par l’institution. En jargon moins diplomatique, cela signifie que le Fonds exprime une certaine déception pour la non-tenue des engagements de réforme souscrits par Maputo en échange de son assistance.

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance économique de 3% pour le Mozambique en 2025, contre 1,9 % l’année dernière. Cette projection a été annoncée à l’issue des discussions qui se sont tenues cette semaine entre les équipes du Fonds et Maputo dans le cadre de la revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Les perspectives négatives reflètent les pressions continues sur les liquidités et les lacunes persistantes dans la gestion de la dette, ainsi que les pressions macroéconomiques. Standard & Poor’s prévient qu’elle pourrait abaisser les notes de monnaie locale à «SD» (défaut sélectif) si elle estime que les retards de paiement de la dette en monnaie locale masquent un défaut.

L’agence S&P Global Ratings (Standard & Poor’s) a abaissé mercredi 19 février la note souveraine à long terme en monnaie locale du Mozambique de «CCC» à «CCC-», avant dernière étape avant le défaut. En parallèle, l’agence de notation a confirmé le rating à long terme en devises étrangères du pays à «CCC+» mais en  révisant les perspectives de stables à négatives