Tous les articles qui parlent de Investisseurs

Créé en 1966 sous l’égide de la Banque mondiale, le CIRDI est régi par un traité multilatéral visant à encourager les investissements internationaux par la sécurisation juridique des relations entre États et investisseurs étrangers. Basé à Washington D.C., le CIRDI est reconnu comme l’institution de référence pour le règlement des différends en matière d’investissements internationaux. Indépendant et apolitique, le centre met à disposition des parties une variété de mécanismes, allant de la conciliation à l’arbitrage en passant par la médiation et la constatation des faits. À ce jour, il a administré plus d’un millier de litiges impliquant États et investisseurs.

Le Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI) a accueilli en avril 2025 un nouveau membre dans son prestigieux panel d’arbitres : l’avocat sénégalais Me Mouhamed Kébé. Sa nomination, pour un mandat de six ans, intervient sur proposition officielle du gouvernement du Sénégal, conformément aux dispositions de la Convention CIRDI

Mais ce reproche, bien qu’alimenté par une frustration légitime, reflète aussi une incompréhension de la logique d’investissement durable. Il est dangereux de croire que l’État congolais n’a aucun rôle à jouer et que le marché se régulera de lui-même grâce aux capitaux étrangers. Sans un État fort et structurant, le marché devient une jungle où règnent la corruption, l’anarchie économique, l’exploitation, et l’insécurité juridique.

Beaucoup reprochent aux États-Unis d’avoir négligé le marché congolais, laissant le champ libre aux investisseurs indiens, chinois et libanais qui dominent aujourd’hui près de 80 % de l’économie nationale. Tandis que les Américains insistent sur la gouvernance, la transparence et le respect des règles, ces autres acteurs s’adaptent rapidement aux réalités locales, souvent sans scrupules.

Les investisseurs sélectionnés comptent parmi les leaders mondiaux du secteur de l’hydrogène vert. Le consortium ORNX, composé de la société américaine Ortus, de l’espagnole Acciona et de l’allemande Nordex, investira dans la production d’ammoniac. Un autre consortium regroupe l’émiratie Taqa et l’espagnole Cepsa, qui se consacreront à la production d’ammoniac et de carburant industriel. La société marocaine Nareva développera des projets autour de l’ammoniac, du carburant industriel et de l’acier vert. La société saoudienne Acwa Power sera également impliquée dans la production d’acier vert. Enfin, un consortium chinois comprenant UEG et China Three Gorges concentrera ses efforts sur la production d’ammoniac.

Le Maroc poursuit son ambition de devenir un acteur clé dans le domaine de l’hydrogène vert. Dans cet élan, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, le jeudi 6 mars 2025 à Rabat, une réunion du comité de pilotage dédié à « l’Offre Maroc.» Lors de cette rencontre, cinq investisseurs nationaux et internationaux ont été sélectionnés pour réaliser six projets dans les trois régions du sud du Royaume, pour un investissement total de 319 milliards de dirhams, environ plus de 32 milliards de dollars US. Cette sélection ouvre la voie à des négociations avec les parties concernées

Ce roadshow est une occasion en or pour découvrir les opportunités d'affaires et d'investissements en Afrique de l'Ouest, tout en favorisant un dialogue stratégique entre les acteurs du marché financier régional de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et les investisseurs internationaux.

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) fait son grand retour à Londres avec la nouvelle édition des "BRVM Investment Days", un événement très attendu par les investisseurs mondiaux. Les "BRVM Investment Days" se dérouleront le 8 avril 2025 à la Bourse de Londres, marquant ainsi un moment clé dans le calendrier des investisseurs

Une part importante de cette somme, soit 100 millions d'euros, sera destinée à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), souvent exclues des circuits financiers classiques, mais essentielles à l’économie de la région. Un autre volet significatif du financement concerne la transformation numérique avec 13,5 millions d'euros destinés à la deuxième phase du Fonds de transformation digitale en Afrique de l'Ouest.

Lors de son dernier Conseil d’administration de l’année tenu le 18 décembre, la BOAD a annoncé l’injection de 2,3 milliards FCFA dans le capital de sa nouvelle filiale, BOAD Market Solutions. Son métier est de proposer des financements «innovants» et des services de conseil aux acteurs financiers de l’UEMOA. Il s’agit clairement de nouvelles ambitions affichées par cette banque de développement très active dans la sous-région