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Marsa Maroc investira dans Damerjog Oil FZE, une société chargée de la construction d’un terminal pétrolier et gazier à Djibouti. Marsa Maroc a créé, dans ce cadre, une filiale dédiée à la gestion de ses activités à l’international et particulièrement ses nouvelles opérations en Afrique, indique le feu vert gouvernemental publié lundi 6 janvier dans le Bulletin Officiel. Dénommée Marsa Maroc International Logistics, cette filiale pilotera une branche appelée Marsa Djibouti pour superviser l'investissement dans le terminal pétrolier et gazier situé sur la côte djiboutienne du Golfe d'Aden.

Après avoir pris pied en Afrique de l’Ouest avec la signature d’un contrat pour la gestion de deux terminaux au Port de Cotonou (Bénin), d’un accord pour la modernisation des infrastructures portuaires au Liberia, la société d’exploitation portuaire Marsa Maroc tisse sa toile africaine en se positionnant sur l’Afrique de l’Est

Dans la perspective de la présidence sud-africaine du G20, et en adéquation avec le thème général "Favoriser les infrastructures et la finance pour une croissance juste et durable", le sommet se concentrera sur des enjeux clés de développement tels que les infrastructures pour l'action climatique, l'adaptation et la résilience, la finance inclusive et la transformation numérique. L'événement sera un Sommet de Solutions où les banques publiques de développement (BPD) et leurs parties prenantes apporteront des réponses concrètes et à impact pour faire de la durabilité la nouvelle norme de la finance.

Le cinquième sommet annuel Finance in Common (FiCS) aura lieu du 26 au 28 février 2025, coorganisé par la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA) et la Banque asiatique d'Investissement pour les Infrastructures (AIIB) à Cape Town, en Afrique du Sud, avec le soutien de l'Agence Française de Développement (AFD).

En effet, la loi de finances de 2025 introduit une disposition, qui oblige désormais les entreprises à joindre à leur déclaration fiscale, une attestation de certification des états financiers, émise par un commissaire aux comptes inscrit à l’Ordre professionnel. Cette obligation s'applique, bien entendu, aux grandes entreprises, aux sociétés anonymes, et aux entreprises de taille intermédiaire dont les seuils financiers excèdent les limites fixées par le cadre OHADA (250 millions FCFA de chiffre d’affaires).

En rendant obligatoire la certification du bilan des entreprises par un auditeur avant de le déposer à l’administration fiscale, le gouvernement camerounais espère pousser les opérateurs économiques, dont les PME, à plus de sincérité des informations financières des données transmises à l'administration des impôts

Toutes les multinationales opérant dans le secteur ont désormais l’obligation de transformer en partie, la production sur place. La bauxite dont la Guinée est un major mondial, est la locomotive de cette nouvelle vision des pouvoirs publics. Mamadi Doumbouya a fait de la transformation locale une priorité dans le secteur minier. Dès son arrivée au pouvoir en septembre 2021, il avait fixé un ultimatum aux groupes opérant dans la bauxite afin qu’ils soumettent des plans pour la construction de raffineries d’alumine locales. Et gare à la compagnie qui s'écarte de ce cahier des charges ou qui ne respectera pas ses engagements.

Conakry vient de signer un accord avec le groupe chinois State Power Investment Corp pour la construction d’une usine de transformation de la bauxite en alumine. Les travaux vont démarrer en mars 2025 pour s’étaler jusqu’à fin 2027. L’usine d’une capacité 1,2 million de tonnes d’alumine par an, est le résultat concret de l’orientation stratégique du secteur vers plus de valeur ajoutée locale, telle que l’a voulu le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya