La Commission permanente de l’économie rurale, de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement et la Commission des affaires monétaires et financières du Parlement panafricain (PAP) ont adopté, mercredi 31 mai, la loi sur la Taxation des transactions financières pour l’action climatique (FTTCA).
Ce texte qui sera présenté à la session plénière du PAP, en marge de la deuxième session ordinaire de la sixième législature de l’institution législative qui se tient du 8 mai au 2 juin dans le siège de l’institution à Midrand, dans la banlieue de Johannesburg, vise à soutenir les pays africains dans leurs efforts pour atténuer les effets néfastes du changement climatique.
Les Commissions du PAP se sont ainsi engagées à encourager les Parlements régionaux et nationaux des pays africains, ainsi que leurs gouvernements respectifs, à se joindre à la défense et à la mise en oeuvre de la FTTCA.
L’Afrique supporte le poids le plus lourd de l’impact mondial du changement climatique
Elles ont également exhorté les pays de l’Union européenne et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à adopter la FTTCA, en vue de remplir leurs engagements en matière de financement des solutions d’adaptation au changement climatique dans les pays africains.
Dans ce sens, les commissions ont jeté la lumière sur des circonstances auxquelles sont confrontés 20 millions d’Africains, qui souffrent de catastrophes liées au climat comme la sécheresse, la famine et la dégradation de l’environnement.
Elles ont souligné, à cet égard, que l’Afrique supporte le poids le plus lourd de l’impact mondial du changement climatique.
La deuxième session ordinaire de la sixième législature du PAP a été marquée par l’organisation du 3e Sommet des parlementaires africains sur la politique climatique et l’équité, ainsi que par l’examen des moyens devant permettre d’accélérer la mise en œuvre de la Zlecaf.
Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.
Chaque État membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs parlements ou organes législatifs nationaux.