Tous les articles qui parlent de Anatole Collinet Makosso

Premier ministre du Congo-Brazzaville depuis le 12 mai 2021, Anatole Collinet Makosso a été reconduit pour diriger le nouveau gouvernement nommé samedi 11 janvier. L’équipe compte 38 membres, et certains ministres dont des poids lourds conservent leur poste. Il s’agit notamment de Pierre Oba, ministre des Industries minières et de la Géologie, Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense, et Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique. On note l’arrivée de Christian Yoka, débauché de l’AFD, au ministère des Finances succédant à Jean-Baptiste Ondaye, et le retour de l’ancien ministre Rigobert Maboundou, qui prend en charge l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, en remplacement d’Emmanuel Adouki.

Le nouveau gouvernement nommé samedi 11 janvier par le président Denis Sassou N’Guesso, aura pour mission de préserver la stabilité macroéconomique, d'assurer la viabilité budgétaire mise à mal ces dernières années. Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et son ministre des Finances Christian Yoka, ont du pain sur la planche.

Les perspectives négatives reflètent quelque part, le doute de Standard & Poor’s de la capacité de Brazzaville de rétablir et de mettre de l’ordre dans ses finances publiques à court terme. «Elles traduisent le fait que nous sommes susceptibles de considérer l'échange de dette sur le marché régional annoncé récemment comme une opération en difficulté si elle est mise en œuvre. Cela indique également que les pressions sur la liquidité augmentent le risque d'un non-remboursement ou d'une restructuration de l'unique euro-obligation libellée en dollars du Congo», décryptent les analystes de l’agence de notation.

L’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P Global Ratings) a abaissé mercredi 30 octobre, les notes de crédit souveraines à long et à court terme en monnaie locale du Congo-Brazzaville de «B-/B» à «CC/C». Même sanction pour le rating concernant les emprunts souverains en devises qui passe de «B-/B» à «CCC+/C», assorti de perspectives négatives. Ce qui signifie que d’ici six mois, si la situation financière du pays n’évolue pas, sa note souveraine pourrait être dégradée pour se situer dans la redoutée catégorie de «défaut», celle qui regroupe des Etats en dépôt de bilan