Un projet destiné à augmenter la production de bioénergie pour les petites et moyennes entreprises (PME) au Sénégal et en Afrique de l’Ouest a été lancé récemment à Dakar.
Baptisé »BioStar », le projet a une vocation régionale avec des mises en œuvre au Burkina Faso et au Sénégal, et des activités de dissémination en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger. « BioStar » a pour but de contribuer à la sécurité énergétique et alimentaire en Afrique de l’Ouest, en développant un secteur bioénergie innovant et en répondant aux besoins des PME de transformation agroalimentaires. Il vise à améliorer l’approvisionnement énergétique des PME de transformation agroalimentaires (PME AA) d’Afrique de l’Ouest en convertissant leurs résidus en chaleur, force motrice ou électricité. Le développement de procédés bioénergie adaptés à la valorisation de leurs résidus va permettre de sécuriser leur approvisionnement énergétique et les rendre autonome pour faire fonctionner leurs équipements de décorticage, séchage, extraction, étuvage… Il est financé pour 5 ans par le programme DeSIRA de l’Union européenne et par l’Agence Française de Développement (AFD), à hauteur respective de 9,4 et 2 millions d’euros. Le projet réunit un consortium de neuf partenaires d’Afrique de l’Ouest et d’Europe : l’institut 2iE (Burkina Faso), l’IRSAT (Burkina Faso), l’Université Thomas Sankara (Burkina Faso), l’ISRA (Sénégal), l’Université Gaston Berger (Sénégal), Nitidae (Burkina Faso/France), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), l’Université de Hohenheim (Allemagne) et l’Université Roma Tre (Italie).
3 commentaires
Merci le président pour votre travail
Tres bonne nouvelle pour le Sénégal
Le Sénégal un pays émergent comme promis par le président