Son vice-chancelier, ministre de l’Économie et du changement climatique, l’écologiste Robert Habeck, a également fustigé dans son propre message du Nouvel An la « logique » et le « système » construit par Elon Musk
« Musk renforce ceux qui affaiblissent l’Europe. Une Europe faible est dans l’intérêt de ceux pour qui la réglementation constitue une limite inappropriée à leur pouvoir », affirme le candidat des Verts à la chancellerie.
L’embarras en Allemagne est à la mesure de l’influence grandissante que semble prendre le multimilliardaire sur la future présidence Trump, dans lequel il doit prendre la tête du « Département de l’efficacité gouvernementale ».
Samedi, le quotidien Welt a publié une tribune dans laquelle le patron de X, spaceX et Tesla assure que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est « la dernière lueur d’espoir » pour l’Allemagne.
Lundi soir, l’homme le plus riche du monde a de nouveau affiché un soutien appuyé à l’AfD en déclarant sur X, sous son pseudonyme Kekius Maximus, que l’AfD allait « remporter une victoire épique » aux élections.
L’AfD est créditée de 20,5% des intentions de vote, en hausse, dans un sondage Insa publié mardi par Bild, deuxième derrière l’opposition conservatrice, en tête avec 31%.
Elon Musk a aussi qualifié lundi soir sur X le président allemand de « tyran anti-démocratique », commentant ainsi l’affirmation fallacieuse d’une influenceuse pro-AfD, selon laquelle Frank-Walter Steinmeier allait annuler les résultats des élections.
Vendredi, le chef de l’État avait mis en garde contre « l’influence extérieure » qui constitue selon lui « un danger pour la démocratie », notamment quand elle s’exprime de façon « ouverte et non dissimulée, comme c’est le cas actuellement, de manière particulièrement intensive, sur la plateforme X ».