- Enseignement supérieur : Les écoles marocaines déroulent leur stratégie africaine
- Entretien : Yasmine Benamour, Administrateur-directeur général de HEM
- Entretien : Pr. Wafaa Farhat Agoumi, Directrice générale de l’ESISMP
- Entretien : Larbi Bencheikh, Directeur général de l’OFPPT
- Entretien : Jacques Knafo, président du Groupe ESG
HEM s’apprête à changer de dimension
- Grâce à son partenariat avec la SFI, le groupe HEM s’apprête à changer d’envergure en lançant prochainement une université. Par ailleurs, il revoit à la hausse ses ambitions en Afrique subsaharienne d’où il compte attirer de nombreux étudiants sur ses six campus au Maroc
- Explications de Mme Yasmine Benamour, administrateur directeur général de HEM.
AFRIMAG : Quels sont les facteurs de différenciation de votre groupe ?

Yasmine Benamour : HEM a un positionnement «Grande Ecole » (par opposition à université) très clair, réel et assumé. Cela implique une véritable sélection à l’entrée, une prépa intégrée adaptée au cursus, un effectif réduit et un encadrement rapproché, des méthodes pédagogiques interactives et participatives, un mode d’évaluation continu, une proximité et une implication du monde de l’entreprise (y compris dans le corps enseignant) et une très forte employabilité.
Quelle est votre stratégie d’internationalisation vers l’Afrique ?
Notre stratégie vers le continent consiste à attirer un certain nombre d’étudiants de bon niveau. Nous avons commencé l’année dernière et nous poursuivons nos actions dans ce sens. Les étudiants africains ont alors le choix d’intégrer, après sélection, l’un des 6 campus de HEM, indépendamment de leur ville de prédilection au Maroc.
Quel serait le socle minimal de qualifications d’un lauréat de l’enseignement supérieur pour affronter le marché de l’emploi ?
A HEM, nous nous donnons comme mission de former des futurs cadres et dirigeants citoyens alliant « savoir » et « savoir-agir », à travers une démarche pédagogique adaptée, une politique de recherche innovante et une équipe pluridisciplinaire. Notre objectif est d’allier le développement des compétences professionnalisées (‘dimension technique’ incluant la maîtrise d’une spécialité donnée tout en étant polyvalent) au développement personnel de l’étudiant (‘dimension individuelle’ incluant un certain nombre de valeurs, son épanouissement personnel, de la culture générale et la maîtrise des langues).
L’une des préoccupations des étudiants est le stage. Que prévoyez-vous dans votre établissement ?
J’en suis consciente. Le programme Grande Ecole de HEM (Bac+5) prévoit un stage chaque année. La nature du stage évolue avec les besoins d’apprentissage de l’étudiant. Ce dernier termine son cursus en ayant effectué au minimum 44 semaines de stages ; ce qui équivaut à une année d’expérience ! L’autre grande particularité à HEM est que les stages se situent en milieu d’année universitaire, entre les 2 semestres (et pas en été), pour se révéler réellement intéressants, sauf le stage de fin d’études qui se situe volontairement en fin d’année car il peut constituer un stage de pré-embauche.