- Enseignement supérieur : Les écoles marocaines déroulent leur stratégie africaine
- Entretien : Yasmine Benamour, Administrateur-directeur général de HEM
- Entretien : Pr. Wafaa Farhat Agoumi, Directrice générale de l’ESISMP
- Entretien : Larbi Bencheikh, Directeur général de l’OFPPT
- Entretien : Jacques Knafo, président du Groupe ESG
« Nous œuvrons à convaincre les étudiants africains à venir s’inscrire à l’ESIS »
AFRIMAG : Quelles sont les grandes nouveautés que vous annoncez pour la prochaine rentrée ?

Wafaa Farhat Agoumi : pour cette rentrée, nous lançons un certain nombre de masters dont «Conception et production des produits de santé », Recherche clinique, Environnement santé en partenariat avec l’université Montpellier1. Deux nouveaux masters en partenariat avec l’université de Lille2 seront également ouverts : le Marketing des produits de santé (option : technologie biomédicale) et le Management des établissements sanitaires et médico-sociaux.
La création de quatre autres Diplômes universitaires (DU) dans la filière Environnement santé avec l’université Montpellier1 est également programmée. Cette option s’adresse aux professionnels qui ne peuvent pas suivre le master Environnement santé à cause de leurs obligations. L’obtention des quatre DU leur valide le master Environnement moyennant la soutenance d’un mémoire dans les disciplines suivantes : Management de projet, Epidémiologie et bases de données, Contamination environnementale et écotoxicologie et Évaluation et gestion des risques chroniques environnementaux.
Quels sont les facteurs qui font la différenciation de votre groupe ? En quoi la double diplomation serait-elle un atout ?
Les Masters « Ingénierie et Management de la santé permettent d’acquérir ou d’approfondir des compétences complémentaires, très appréciées sur le marché du travail. Ce sont des formations structurantes pour les industries de santé, de l’environnement ainsi que les établissements médico-sociaux. Les lauréats issus de ces formations apportent les compétences nécessaires aux industries qui ont l’ambition de se mettre aux normes internationales et se hisser au rang des entreprises qui comptent, dans la région MENA et plus globalement à l’international.
Ces formations répondent aussi à une carence dans le marché du travail africain et moyen- oriental. Les entreprises font appel à ces expertises depuis l’Europe et d’ailleurs.
Enfin, la double diplomation est un atout majeur car cela ouvre plus de perspective à nos lauréats, que ce soit pour leurs stages ou pour leur embauche. Ce sont des diplômes reconnus au Maroc et à l’international.
Quelle est votre stratégie d’internationalisation vers l’Afrique (s’il y en a une) ?
A cours terme, nous œuvrons à convaincre les étudiants africains à venir s’inscrire à l’ESIS. A moyen terme, notre objectif et de créer la formation dans des pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, le Gabon…
Que faut-il corriger pour améliorer l’intégration des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur sur le marché de l’emploi ?
Une connaissance plus précise des métiers ainsi que leurs évolutions dans un environnement mondialisé. Aussi des formations adaptées et structurantes pour nos entreprises. La maitrise des langues étrangères et principalement le français et l’anglais.
L’une des préoccupations récurrentes des étudiants est la garantie du stage. Que prévoyez-vous dans votre établissement ?
Nous avons signé des partenariats avec des acteurs économiques comme des laboratoires pharmaceutiques, cosmétiques ou alors de grands groupes dans le domaine de l’environnement. Ceci nous permet de faciliter la recherche de stage pour nos étudiants.
Quel serait selon vous, le socle minimal de qualifications d’un lauréat du supérieur pour affronter le marché de l’emploi ?
Un lauréat du supérieur doit avoir reçu pendant sa scolarité, une formation académique et professionalisante. Un enseignement des langues consistant (principalement l’anglais et le français) et un apprentissage de la communication et du développement personnel.