- Enseignement supérieur : Les écoles marocaines déroulent leur stratégie africaine
- Entretien : Yasmine Benamour, Administrateur-directeur général de HEM
- Entretien : Pr. Wafaa Farhat Agoumi, Directrice générale de l’ESISMP
- Entretien : Larbi Bencheikh, Directeur général de l’OFPPT
- Entretien : Jacques Knafo, président du Groupe ESG
- 7ème parmi les 10 premiers pays qui accueillent le plus d’étudiants africains
- Le Maroc, à travers ses écoles d’enseignement supérieur privé, est plus que jamais décidé à attirer encore davantage des candidats dans les quatre coins du continent
Il faut dire, d’une manière générale, que le royaume chérifien fournit un effort louable pour la formation des cadres au profit des pays étrangers, en particulier africains. En effet, sur les 10 243 étrangers qui étudiaient au Maroc en 2012, 8 138 sont issus du continent, soit 80 % du volume total. Rien que l’enseignement privé, sur les 2287 étudiants étrangers qu’il accueillait en 2012, un effectif de 2 200, sont des Africains, soit 96 %. Aujourd’hui, cet effort place le Maroc en 7éme position parmi les 10 premiers pays qui accueillent le plus d’étudiants africains. Selon le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique, le Maroc, en accueillant environ 4000 étudiants étrangers nouveaux par an, figure parmi les 5 premières destinations des étudiants pour 18 pays sur 36 pays africains. Sur le segment de l’enseignement supérieur privé, le Maroc ne manque pas d’atouts. Pour l’ingénierie, comme pour le management, les formations et filières proposées sont très diversifiées. Possibilité de double diplomation avec des partenaires étrangers. Généralement, le rapprochement avec des établissements étrangers s’inscrit aussi dans une logique de mobilité étudiante. Dans la plupart des écoles supérieures privées marocaines, il est ainsi possible de suivre un semestre dans une université anglophone grâce aux accords avec les institutions partenaires (voir les différentes interviews).
Car, à leurs yeux, la valeur d’une école tient aussi à la qualité de ses partenaires académiques, gage d’une expertise pédagogique supplémentaire. Ces associations académiques sont susceptibles d’aboutir à la mise en place de diplômes communs. De quoi accorder davantage de crédit aux différentes filières.