- Salon international de l’agriculture du Maroc : Un rendez-vous devenu incontournable
- Fertilisants, OCP, une croyance en l’Afrique
- Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources Animales et halieutiques
- Sébastien Couasnet, Directeur général d’Eléphant Vert Maroc S.A. : « A l’horizon 2015, nous projetons d’être présents dans sept pays africains »
- Crédit Agricole du Maroc (CAM) : Rentable tout en assurant le service public
- Jean-Paul Bachy, Président de la Région Champagne Ardenne : « L’échange nous est mutuellement profitable »
- Auto-Hall, une percée remarquable sur le marché des matériels agricoles
« Comme tout salon, le Siam est avant tout un lieu d’échanges entre responsables économiques, politiques et les professionnels. De ces échanges, découle un grand profit lié aux échanges entre pays et régions. Cela permet également de bien prendre en compte des domaines de coopérations très concrets sur lesquels il est possible de travailler ensemble.
Jean-Paul Bachy, président de la région Champagne Ardenne en FranceA titre d’exemple, les éleveurs de moutons de ma région ont rencontré leurs homologues de la fédération marocaine. Ainsi, plusieurs projets peuvent se mettre en place comme l’amélioration des races à travers la génétique. L’échange en matière de formation dans nos collèges en France d’un certain nombre de jeunes éleveurs marocains et réciproquement peut être un puissant levier. Nous faisons la même chose en Afrique subsaharienne, notamment au Togo et au Bénin. Sur des questions agricoles, nous avons commencé à travailler aussi au Sénégal. C’est dans ce même objectif qu’à la fin du mois de mai 2014, je vais essayer d’établir, au nom de l’ensemble des régions de France, un accord de partenariat avec les régions de Côte d’Ivoire.
La Région Champagne Ardenne peut apporter son savoir-faire dans les filières laitière, de viande, de production de céréales, mais aussi dans les technologies du froid et des outils de transformation, aux pays africains qui le souhaitent. Il y a énormément de ressources fruitières dans des domaines intéressants pour l’Europe en Afrique. Aider à transformer ces produits de façon à ce qu’ils soient plus facilement exportables, organiser des échanges commerciaux entre une région comme la mienne et telle autre région d’Afrique, c’est gagnant des deux côtés ».