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Avec un trafic d’environ 40 millions de tonnes de conteneurs pour un chiffre d’affaires de 2 milliards de dirhams, Marsa Maroc a aujourd’hui l’ambition d’offrir son expertise en matière de gestion portuaire aux marchés africains.
Il faut dire qu’en l’espace de quelques années, Marsa Maroc, l’ex-monopole public des ports a fait sa mue. Après avoir très bien résisté à la libéralisation du marché marocain, il vise l’international, particulièrement l’Afrique. Il faut dire que l’opérateur marocain reste le leader incontesté du trafic conteneurisé, avec une part de marché de plus de 50 % au Maroc. Plusieurs projets ont été lancés, pour des montants d’investissement colossaux. La recette de Marsa Maroc est très simple. Plutôt que de rester sur la défensive, il passe à l’offensive. Plusieurs projets ont ainsi été lancés, pour des montants d’investissement colossaux. À JorfLasfar, troisième port du royaume chérifien, Marsa Maroc pilote la mise en marche d’un nouveau quai pétrolier. À Tanger, l’entreprise est retenue pour l’exploitation du quatrième Terminal à conteneurs (TC4) de Tanger Med 2, la deuxième phase du complexe portuaire. Mais désormais, Marsa Maroc entend aussi aller chercher la croissance ailleurs en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest et au Maghreb.
Aujourd’hui, au bout d’un processus lancé en 2007 avec la réforme portuaire, l’opérateur s’apprête à ouvrir son capital via la bourse de Casablanca au courant du quatrième trimestre de l’année en cours.
Le spécialiste des terminaux et quais portuaires compte ouvrir une partie de son capital via le marché financier (30%). La société a d’ailleurs choisi, en mars, le consortium composé d’Attijariwafa Finances Corp, Norton Rose Fulbright et Roland Berger pour piloter l’IPO. De quoi lever des fonds et mieux affirmer sa vocation de vendre son expertise en matière de gestion portuaire aux marchés africains.