Tous les articles qui parlent de Compagnie Aérienne

En effet, dans le transport aérien une forte hiérarchie s’est établie au fil du temps entre les différentes activités. Tout en haut de la pyramide sont les pilotes. Ils sont les mieux rémunérés, les plus considérés, et les plus choyés par les compagnies. Ils sont également puissamment syndiqués et sont capables de tenir des conflits sociaux de longue durée largement soutenus par leurs organisations syndicales. Ils ont toujours gagné leurs bras de fer avec les directions des compagnies. Pour tout dire ils sont un peu, de par leur capacité de nuisance, le cauchemar des directions.

Le lundi 10 mars le transport aérien allemand a été presque totalement paralysé suite à une grève massive des salariés au sol dans les aéroports organisée par le puissant syndicat Ver.di. C’est ainsi, par exemple que l’aéroport de Berlin a été totalement fermé, que Francfort était dans l’incapacité d’assurer les correspondances que Munich et Hambourg ont été eux aussi très perturbés. Au total 3.400 vols ont dû être annulés et 500.000 passagers n’ont pas pu voyager. L’objet de ce conflit social est d’obtenir une revalorisation des rémunérations pour l’ensemble des employés de ce secteur. Ils sont dans ce pays 28.000 répartis en une grande variété de métiers dont finalement chacun peut bloquer une activité dont on ne dira jamais assez la complexité

La première ambiguïté vient du contrôle aérien. Celui-ci est indispensable, tout le monde en conviendra et il est opéré le plus souvent par des administrations étatiques dont la capacité de gestion est parfois discutable.

Voilà un sujet difficile à analyser tant les interactions entre les gouvernements et le transport aérien sont complexes. Cela commence par le constat que l’espace aérien appartient aux Etats mais que leur exploitation civile est le fait d’opérateurs indépendants qu’ils soient publics ou privés. Or ces derniers sont finalement dépendants de la puissance régalienne ne serait-ce que pour obtenir les droits d’exploitation

L’Afrique est secouée par des tensions internes dans certains Etats comme le Soudan ou l’Ethiopie, mais aussi par des revendications territoriales entre le Rwanda et la RD Congo ou l’Algérie et le Maroc à propos du Sahara. Le choix de la France de reconnaître la souveraineté marocaine sur ce territoire a entrainé de vives tensions diplomatiques avec l’Algérie.

La situation géopolitique mondiale n’incite pas à l’optimisme tout au moins en ce début de 2025. Les conflits même localisés ont une fâcheuse tendance à se multiplier. En Europe, il y a toujours cette guerre entre la Russie et l’Ukraine et même si de fortes pressions s’exercent sur le Président Ukrainien, on ne voit toujours pas le bout du tunnel

 Carsten Spohr, PDG du Groupe Lufthansa

C’est fait, le Groupe Lufthansa vient de boucler l’achat de 41% des actions de la compagnie ITA Airways (Italia Transporto Aereo SpA) pour un montant de 325 millions d’euros, et ce n’est qu’une première étape car le groupe allemand détient le droit de racheter la totalité du capital pour une valeur totale de 829 millions d’euros. C’est un coup de maître auquel d’ailleurs je ne croyais pas. Je misais sur le nationalisme italien et la fierté des Romains ajoutés à la bonne santé du successeur de feue Alitalia

"Air Sénégal aspire à retrouver son équilibre financier d’ici à la fin de l’année", a assuré M. Ndiaye. Dans une interview donnée à l’APS, il annonce que la compagnie nationale de transport aérien a acquis quatre avions de type LET L-410 de 19 places destinés aux vols domestiques.

La compagnie Air Sénégal s’est lancée dans une entreprise de diversification de ses activités en même temps qu’elle s’apprête à desservir les villes de Kédougou (sud-est), Ourossogui, Saint-Louis (nord) et Tambacounda (est), à négocier un moratoire de sa dette et à restaurer son équilibre financier avant la fin de l’année, a annoncé à l’APS son Directeur général, Tidiane Ndiaye

les compagnies aériennes n’ont eu comme seul argument commercial que la baisse continue des tarifs, sous la pression d’une concurrence féroce et l’arrivée du modèle «low cost.» Ainsi la seule recette liée à la vente des billets d’avion ne suffit plus à équilibrer les comptes. Il a fallu développer des produits annexes les (Ancilliary products) pour compléter le chiffre d’affaires. Ceux-ci atteignent près de 15% de la recette, sans que des coûts spécifiques leur soient attachés, à part des développements informatiques. C’est ainsi que le produit aérien a été dépouillé afin d’obliger les clients à acheter ces fameux produits dérivés : enregistrements des bagages, accès wifi à bord, priorités d’embarquement, assurances, que sais-je ? Finalement ces nouvelles recettes deviennent un élément incontournable à l’équilibre du transport aérien

La question mérite sérieusement d’être posée. Les premiers effets du NDC (New Distribution Capability) de IATA commencent à porter ses fruits. Rappelons qu’il s’agit d’une nouvelle norme d’échanges de messages entre les transporteurs et le marché. Elle permet non seulement d’échanger des lettres et des chiffres, mais également des images et du son. Ainsi plus rien n’empêche les compagnies aériennes de développer à peu de frais leur propre tour opérateur. Certes le NDC met plus de temps que prévu pour se développer. Seuls les plus gros transporteurs se sont lancés dans les développements informatiques nécessaires, mais ils pèsent un poids considérable dans le transport aérien mondial et ils peuvent imposer leur stratégie

Le projet de mise en place d’une compagnie aérienne nationale nigériane reste d’actualité, comme l’a révélé Ibrahim Abubakar Kana, secrétaire permanent du ministère de l’Aviation et du Développement aérospatial, dans une interview à la presse locale. Il a précisé avoir reçu des instructions du président Bola Ahmed Tinubu pour mener ce projet à terme dans un délai raisonnable.

Le secteur aérien nigérian connaît une croissance rapide, alimentée par l’expansion de la classe moyenne et une demande croissante pour les services de transport. Cependant, cette dynamique bénéficie principalement aux compagnies privées, qu'elles soient locales ou étrangères, ce qui pousse le gouvernement à envisager la création d'une compagnie aérienne publique