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Depuis leur retrait définitif de la CEDEAO le 29 janvier 2025, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont intensifié la construction de l’Alliance des États du Sahel (AES), désormais structurée comme une confédération souveraine. Cette nouvelle entité vise à renforcer leur autonomie politique, économique et sécuritaire en dehors des cadres ouest-africains traditionnels. Sur le plan sécuritaire, une force militaire conjointe de 5 000 hommes a été mise en place, bénéficiant du soutien logistique et technique de la Russie, marquant un réalignement stratégique majeur. Sur le plan symbolique et institutionnel, l’AES a lancé un passeport biométrique commun, supprimé les frais d’itinérance téléphonique entre ses membres, et adopté le 10 mai 2025 un hymne officiel commun destiné à renforcer l’identité régionale. De plus, un emblème officiel de l’AES a été dévoilé. L’AES poursuit également des projets d’intégration économique ambitieux, notamment la création d’une monnaie commune.
La Banque centrale du Kenya (CBK) lèvera le moratoire interdisant l’octroi de licences à de nouvelles banques commerciales à partir du 1er juillet 2025. Ce moratoire, en vigueur depuis le 17 novembre 2015, avait été instauré dans un contexte de difficultés de gouvernance, de gestion des risques et de fonctionnement au sein du secteur bancaire. Il visait à créer un environnement plus stable avant de rouvrir l’accès à de nouveaux entrants
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) accueille, les 15 et 16 avril, l’assemblée plénière du Groupe des superviseurs bancaires francophones (GSBF) sur les questions de gestion et résolution des risques bancaires. Cette première rencontre de l’année, tenue à Dakar au siège de la BCEAO, s’articule autour des enjeux cruciaux de stabilité financière et de lutte contre les nouvelles menaces
Un projet de loi déposé au Congrès américain porté par l’élu républicain proche de Donald Trump, Bill Huizenga, propose de supprimer le soutien des Etats-Unis à toute initiative du Fonds monétaire international (FMI) concernant les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), tant qu’une évaluation complète de leurs réserves de change n’aura pas été réalisée
Le Gabon et le Tchad, qui sont également des pays pétroliers, ont été les principaux pourvoyeurs de réserves de change à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en 2024. La balance nette des transactions courantes, bien qu'en recul par rapport à 2023 (7,9 %), reste positive à 6,8 % du PIB de la sous-région, selon des données publiées par la BEAC
L’organe exécutif de l’Union économique et monétaire ouest-africaine a lancé jeudi 27 février à Lomé, la campagne de vulgarisation de la «Vision prospective 2040» et du Plan stratégique 2025-2030, «Impact 2030.» La tournée sous-régionale de la Commission se poursuivra jusqu’au 21 mars prochain dans les huit Etats membres
Depuis le 1er janvier 2025, les banques opérant dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) peuvent étendre leurs activités aux 6 pays membres sans avoir besoin d’un nouvel agrément. Une banque agréée dans un des six Etats de la Communauté (Gabon, République du Congo, Tchad, Guinée équatoriale, Cameroun, Centrafrique) peut ouvrir des succursales et proposer ses services dans les autres pays de l’organisation sans passer par de nouvelles procédures réglementaires
La tendance chronique de nombreux Etats africains à se tourner vers l’extérieur pour trouver des solutions à leurs problèmes de financement, malgré les capacités de production latente et les gisements de croissance inexploités dont regorgent leurs économies, pose la problématique suivante : la nécessité d’inventer une solution endogène de développement financier permettant de favoriser le fonctionnement optimal de l’économie en limitant le recours aux aides et à l’endettement extérieurs
Les gouvernements chinois et nigérian ont renouvelé un accord de «swap de devises» pour trois ans, d’une valeur de 15 milliards de yuans, soit 2,05 milliards de dollars. L’objectif affiché est de renforcer les échanges commerciaux entre les deux partenaires, à en juger par le communiqué publié par la Banque populaire de Chine- la Banque centrale- (PBOC).
Les Etats de la CEDEAO avaient renvoyé la création effective de la monnaie unique à 2027, mais les conditions économiques et politiques sont encore loin d’être réunies. Pour autant, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est convaincu que la mise en place de l’«ECO» peut être initiée avec un groupe de pays «pionniers» qui serviraient de lièvres à ceux qui hésitent encore et ceux qui n’auraient pas encore rempli les conditions
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