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Cette décision vise à stimuler les prêts et le financement au secteur privé et à soutenir l'activité économique, tout en assurant la stabilité du taux de change, indique le rapport. Elle intervient quelques jours après que les banques commerciales du pays ont demandé à la CBK de réduire davantage son taux directeur, en justifiant leur requête par la stabilité de l'inflation, du taux de change, et la nécessité de renforcer le crédit au secteur privé.

C’est peut-être un début de décrispation entre les établissements bancaires et les autorités monétaires. La Banque centrale du Kenya (CBK) a réduit son taux directeur de 75 points de base, le faisant passer de 10,75 % à 10 %. C’est ce qu’indique un communiqué de l’institution publié mardi 8 avril.

Parmi tous les membres de la Communauté monétaire des Etats de l’Afrique centrale (ndlr : Les six Etats ayant en commun l’usage du franc CFA : Cameroun, Tchad, Centrafrique, Gabon, Congo-Brazzaville et Guinée équatoriale), le Tchad et le Gabon ceux qui ont le moins consommé les devises générées par leurs économies. Cela signifie qu’ils ont réussi à équilibrer leurs comptes de transactions courantes avec le Reste du monde. La balance courante retrace les entrées et les sorties de devises c’est-à-dire la balance commerciale  (biens et services), la rémunération des IDE (dividendes et intérêts aux investisseurs) et le solde des transferts sans contrepartie.

Au terme de sa première session ordinaire de l’année tenue lundi 24 mars à Malabo en Guinée équatoriale, le Comité de politique monétaire de la Banque des Etats de I ‘Afrique centrale (BEAC) a décidé de ramener le taux d'Intérêt des appels d'offres de 5% à 4,5 % et le taux de la facilité de prêt marginal de 6,75% à 6 %, deux taux directeurs auxquels se refinancent les banques commerciales auprès de la Banque centrale. Par ailleurs, les coefficients des réserves obligatoires ont été fixés à 7% sur les exigibilités à vue et 4,5 % sur les exigibilités à terme

Le Conseil de Bank Al-Maghrib explique sa décision par l’accalmie constatée sur le front de l’inflation : «après deux années de niveaux élevés, l’indice des prix à la consommation a connu un net ralentissement en 2024, revenant à 0,9% en moyenne.

Pour son premier Conseil de la politique monétaire de l’année, Bank Al-Maghrib (ndlr : la Banque centrale du Maroc) a décidé de réduire pour la deuxième fois consécutive, et la troisième depuis juin 2024, son taux directeur de 25 points de base à 2,25%. Il prend ainsi à contrepied le microcosme des «experts» et des analystes locaux qui prédisaient tous, le statu-quo

Créé en 2004 à l'initiative de l'ancien Gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, le GSBF se veut une plateforme d'échanges et de partage d'expériences entre les superviseurs bancaires de l'espace francophone. Emmanuel Rocher, Secrétaire général du groupe et Directeur des affaires internationales de l'Autorité française de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), cité par notre confrère Ecofin, rappelle la vocation du groupe : «partager nos expériences en matière de supervision des banques et créer une enceinte de confiance pour partager les leçons tirées d'un certain nombre d'expériences face à des crises passées ou émergentes.»

Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a décidé, à l’issue de sa réunion tenue mercredi 5 mars, de maintenir le principal taux directeur auquel la Banque prête ses ressources aux banques commerciales à 3,5%, et le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal à 5,5%, niveaux en vigueur depuis le 16 décembre 2023