Les activités de raffinage de pétrole brut à la raffinerie de Port Harcourt ont repris, annonce dans un communiqué, la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), propriétaire de la raffinerie
Les premières cargaisons de super, gasoil et de kérosène sont sorties du site mardi 26 novembre. Mele Kyari, CEO de la compagnie, a décrit cette reprise après quatre ans d’inactivité, comme «une réalisation monumentale pour le Nigeria qui signifie une nouvelle ère d’indépendance énergétique et de croissance économique pour le pays.»
La raffinerie de Port Harcourt fait partie des 4 unités qui ont été mises à l’arrêt en 2020 pour des travaux de modernisation et de rénovation car elle n’était plus viable économiquement.
Rénovation de la raffinerie, à la rescousse 1,5 milliard de dollars d’Afreximbank
Dans un communiqué, le chef de l’Etat nigérian Bola Ahmed Tinubu, actuellement en visite d’Etat en France, a exprimé sa reconnaissance envers Afreximbank qui avait débloqué 1,5 milliard de dollars pour financer la rénovation de la raffinerie dont la production est estimée à 210.000 barils par jour.
Le site de Port Harcourt est la deuxième raffinerie de brut qui reprend l’activité au Nigéria en un peu plus d’un an, après celle du groupe Dangote d’une capacité de 650.000 barils par jour. Ce qui laisse présager une belle perspective pour ce géant africain qui devrait disposer d’une production suffisante pour réduire drastiquement les importations de carburant dont la facture plombe le budget fédéral. Cela lui permettra surtout d’exporter vers d’autres pays et générer des devises.