La Banque mondiale a annoncé la nomination de l’économiste sénégalais Dr. Ndiamé Diop au poste de vice-président pour l’Afrique de l’Est et australe, à compter du 1er mai 2025. Il succède à Victoria Kwakwa, retraitée depuis le 31 mars. Basé à Nairobi, au Kenya, M. Diop prend les rênes d’une région stratégique regroupant 26 pays
Un portefeuille robuste de 76 milliards de dollars
Dans ses nouvelles fonctions, Ndiamé Diop supervisera un portefeuille actif de près de 400 projets, représentant une enveloppe de plus de 76 milliards de dollars. À cela s’ajoutent un programme analytique de haut niveau, des prestations de conseil et une assistance technique destinée à accompagner les réformes dans les pays concernés. L’objectif : appuyer des secteurs clés comme l’emploi, l’énergie, la connectivité numérique, l’intégration régionale, la santé, l’eau et l’éducation, autant de leviers pour accélérer la transformation économique et éradiquer la pauvreté.
Le mandat de M. Diop comprend également la coordination des efforts visant à lutter contre les facteurs de fragilité, de conflit et de violence. Ces actions doivent contribuer à bâtir des communautés plus résilientes et stables dans une région souvent marquée par l’instabilité.
Une expérience internationale solide
Avec plus de 25 ans de carrière au sein de la Banque mondiale, Ndiamé Diop dispose d’une vaste expérience sur plusieurs continents : Asie de l’Est, Moyen-Orient, Afrique du Nord, Asie du Sud et Afrique subsaharienne. En poste aux Philippines, il a triplé les financements pour soutenir les réformes économiques du pays. Plus récemment, il dirigeait les opérations au Nigéria, le plus important portefeuille africain de la Banque (17 milliards de dollars), où il a conçu une stratégie ambitieuse axée sur la croissance inclusive, les réformes et l’agro-industrie.
Un économiste reconnu et multilingue
Docteur en économie, M. Diop est également un chercheur respecté. Il a publié de nombreux articles sur des sujets majeurs tels que la politique budgétaire, la diversification économique ou encore la gestion des ressources naturelles.
Polyglotte, il parle couramment le français, l’anglais et le wolof, et possède une bonne maîtrise de l’arabe et de l’indonésien.