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Depuis 2020, le Maroc est confronté à de multiples défis, notamment la pandémie de Covid-19, les fluctuations des prix des matières premières, l’inflation, un séisme dévastateur et des sécheresses prolongées. En réponse, le pays a engagé des réformes ambitieuses, guidées par le Nouveau modèle de développement (NMD), afin de favoriser une croissance plus forte et équitable.

Le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 600 millions de dollars pour la troisième phase du programme de renforcement du capital humain pour un Maroc résilient ». Cette troisième et dernière opération vise à soutenir la résilience du Maroc face aux risques sanitaires, à améliorer le capital humain durant l’enfance, à réduire la pauvreté des personnes âgées et à renforcer la gestion des risques climatiques.

Ce coup de pouce de la Banque mondiale est la bienvenue à un moment où l’économie camerounaise est confrontée à des pressions budgétaires et de financement extérieur. L’appui de la Banque mondiale aidera à mettre en œuvre des réformes cruciales pour garantir la soutenabilité budgétaire et la fourniture de services sociaux, tout en jetant les bases du développement d’infrastructures durables», a déclaré Cheick Fantamady Kanté, directeur de division de la Banque mondiale pour le Cameroun. Mais ce chèque de la Banque mondiale est aussi un signal envers les créanciers privés du pays, notamment sur les marchés internationaux. Il devrait lui permettre de lever de nouveaux financements à des conditions moins onéreuses, à condition que l’Etat améliore la mobilisation des recettes fiscales et l’efficacité des dépenses ainsi que la gestion des entreprises publiques.

Yaoundé recevra un prêt de 400 millions de dollars de la part du Groupe de la Banque mondiale destinés à «améliorer la gestion et la transparence des finances publiques, tout en soutenant une croissance économique durable et inclusive à travers deux opérations», indique un communiqué de l’institution de Bretton-Woods. La première opération dite «Financement des politiques de développement pour la soutenabilité budgétaire et la croissance inclusive et durable» sera focalisée sur la résilience budgétaire et le soutien d’une croissance durable et inclusive

L’éolien en mer - ou éolien offshore – a connu un développement important au cours de ces vingt dernières années dans le monde, notamment en Europe, en Chine et en Amérique du Nord. Le Maroc fait partie des cinq pays de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) avec le meilleur potentiel éolien offshore identifiés selon le dernier rapport 2024 du Global Wind Energy Council (GWEC).

Bénéficiant d’un espace maritime côtier conséquent et venté, le Maroc entend poursuivre sa croissance verte inclusive avec pragmatisme et détermination. A ce titre, il pourrait accueillir des parcs éoliens offshore. Le déploiement de ce type d’énergies renouvelables pourrait soutenir la souveraineté énergétique du Royaume. Décryptage !

Kristalina Georgieva, Directeur général du FMI, et Ajay Banga, Président de la Banque mondiale

Le Policy Center for the New South organise, en partenariat avec le Groupe des Conseillers Externes pour l’Initiative «BWI at 80», le « Dialogue sur l’Avenir de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.». Cet événement réunit des experts internationaux de haut niveau issus de vingt pays, dont treize africains. Il a débuté le 6 février 2025 et se poursuit le 7 février au siège du Policy Center for the New South à Rabat au Maroc.

Le principe de cet échange est simple, mais prometteur. Il s’agit de remplacer une partie de la dette du pays par des engagements d’investissements directs dans des secteurs clés. Ce mécanisme financier présente un double intérêt. D’une part, il allège le service de la dette publique, permettant une meilleure gestion budgétaire et d’autre part, il libère des ressources pour renforcer des projets de développement stratégiques pour les États, notamment dans l’éducation.

En Côte d’Ivoire, l’échange de dette contre des programmes de développement (debt-for-development swap), récemment conclu avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires, illustre une stratégie visant à transformer le poids de la dette en une opportunité de croissance durable. Une initiative novatrice en matière de gestion financière