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Ce système "multi-ordre" rompt avec les modèles précédents et impose une réévaluation de la diplomatie, de la gouvernance mondiale et des institutions nécessaires pour gérer une diversité et une complexité accrues des relations internationales. Animées par un nationalisme combatif et une instrumentalisation du passé, certaines puissances emploient des stratégies variées : Sharp power, discours spirituels ou religieux, manipulation de l'information, réécriture de l’histoire et coercition économique. L'ordre mondial en devenir est façonné par l'interaction entre une poignée de dirigeants autoritaires (strongman) à la tête de "néo-empires" révisionnistes, qui cherchent à remodeler le système à leur avantage, sans pour autant restaurer les structures féodales de suzerains et vassaux.

Le système international connait des bouleversements profonds et structurels, et s’achemine vers un système "multi-ordre" plus fragmenté et diversifié caractérisé par la coexistence et l'interaction de multiples ordres internationaux, chacun fondé sur des valeurs, des identités et des institutions propres (Trine Flockhart 2016). Flockhart soutient que cette transition est déjà en cours et insiste sur la nécessité, pour les décideurs politiques, de s'y préparer

Entretien passionnant, - réalisé le 23 janvier, avant les récents événements survenus dans la région du Nord-Kivu, - avec une figure politique engagée, à la croisée de la diplomatie, des droits humains et du développement économique.

Dans cette interview exclusive, Bestine Kazadi, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC), se livre sur les enjeux cruciaux auxquels son pays fait face, notamment la sécurité des ressources minières, l'autonomisation des femmes, et l'impact du sport sur l'image de la RDC à l'international. Elle nous dévoile également les priorités de son pays en matière de coopération internationale et la manière dont la RD Congo cherche à renforcer sa position dans la Francophonie, tout en naviguant à travers les défis diplomatiques et économiques mondiaux.  Entretien passionnant, - réalisé le 23 janvier, avant les récents événements survenus dans la région du Nord-Kivu, - avec une figure politique engagée, à la croisée de la diplomatie, des droits humains et du développement économique.

Souvenons-nous que les Français, il n’y a pas si longtemps que cela, appelaient au départ des soldats américains stationnés en France dans le cadre de l’OTAN. Et, pourtant ces derniers restent leurs alliés quasi-indéfectibles. Il s’agit simplement de se mettre à la place de l’autre pour le comprendre.

Des relations compliquées entre la France et certains pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, du retrait des troupes françaises en Afrique, de la diplomatie à fleurets mouchetés…Gilles Djéyaramane, un auteur français, spécialiste de la Francophonie, actuellement élu à Poissy (Yvelines), apporte des réponses. Entretien

«Nous sommes à votre service. Si vous voulez changer la constitution, nous allons la changer. Si vous voulez la modifier, nous allons la modifier. Si vous voulez la garder telle quelle, nous allons la garder telle quelle», a indiqué Félix Tshisekedi, réaffirmant sa décision de nommer l’année prochaine une commission multisectorielle chargée d’étudier cette question, précise la radio de l'ONU en RDC Radio Okapi.

Au cours de son adresse à la population de Kananga (Kasaï-Central), ce mardi 24 décembre, le Président congolais Félix Tshisekedi a réitéré sa détermination d’opérer des réformes constitutionnelles en RDC. Il a par ailleurs demandé au peuple souverain de s’impliquer, ont rapporté des médias locaux

«Le slogan électoral de Donald Trump était «Make America Great Again.» Il est aisément transposable : Make Russia Great Again ! Make China Great Again ! Partout l’on cherche à revenir en arrière. » (Bruno Tertrais la revanche de l’histoire) Gilpin a observé, à l’instar du sociologue Ibn Khaldoun il y a des siècles, que les puissances dominantes se succèdent et que toute puissance hégémonique est inévitablement destinée à décliner. En effet, à un certain moment, l’expansion dépasse les bénéfices, la répartition du pouvoir au sein du système évolue, et d’autres États émergent pour contester cette suprématie. Cependant, le retour des hégémons demeure un phénomène encore peu théorisé.

Les bouleversements et les polycrises survenus ces dernières années, en particulier la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine, ont entraîné un retour en force de la géopolitique. Les rivalités entre grandes puissances dominent désormais, éclipsant les considérations économiques, diplomatiques et l’interdépendance qui avaient prévalu pendant des décennies. Depuis la chute de l'Union Soviétique, survenue le 26 décembre 1991, plusieurs visions géopolitiques ont dominé les débats sur l'avenir du système international, notamment aux États-Unis

Au final, les pays africains auront peu pesé par rapport à l’armée de lobbyistes des industries fossiles, présents en masse à Bakou (plus de 1700 !) et vis-à-vis de gouvernements occidentaux contraints par des difficultés économiques et des opinions publiques à forte tendance nationaliste. Certes, l’engagement d’une aide d’au moins 300 milliards de dollars par an jusqu’en 2035 représente un progrès par rapport aux 100 milliards de dollars par an de l'objectif précédent. Mais on est bien loin des 2400 milliards annuels espérés pour accompagner les pays du Sud vers la transition énergétique et l’adaptation aux risques climatiques.

Les COP se succèdent dans la quasi indifférence générale… Alors même qu’elles adressent l’enjeu le plus déterminant pour l’humanité : survivre au changement climatique… C’est le faible niveau de consensus général qui parait le plus gros handicap de ces réunions internationales, au cours desquelles chaque continent, chaque pays, chaque organisation, chaque leader politique joue sa propre partition, sans se soucier de produire des résultats collectifs tangibles