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AFC : Un partenaire clé de l’initiative d’Obama

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* En Afrique, le financement des infrastructures est toujours problématique, du fait de l’absence ou de la faiblesse de rentabilité

* Mais l’African Finance Corporation qui s’est spécialisée dans l’accompagnement financier et les conseils dispose désormais d’une expérience probante dans le domaine

AFC est partenaire de plusieurs projets de production ou de distribution d’électricité en intervenant sous différentes formes, allant du financement en capitaux propres, au prêt, ou prêt-mezzanine convertibles. « Nous intervenons également en tant que conseillers techniques et financiers », explique Andrew Alli, le P-DG d’AFC. En outre, sa société agit en tant que co-développeur en travaillant avec les promoteurs de projets bancables et capables d’attirer les investissements nécessaires. « Nous avons financé avec succès un projet de parc éolien au Cap-Vert, qui est le premier parc éolien exploité commercialement en Afrique subsaharienne et qui fournit environ 20% des besoins en électricité du pays », explique-t-il. Ce fonds est également co-développeur d’un projet de 340MW au Ghana dont le financement devrait être bouclé bientôt. Et il est impliqué dans beaucoup d’autres projets comme celui de Kainji Power Generation Company développé par Mainstream Energy, celui de l’acquisition d’Ughelli Power par Transcorp et le rachat de Benin Distribution company par Vigeo, dans l’Etat nigérian du Benin.

Cela étant, AFC est un partenaire africain clé de l’Initiative Africa Power du président Obama et qui se monte à quelque 7 milliards de dollars US, et destiné à accélérer les investissements dans le secteur de l’énergie électrique en Afrique au cours des cinq prochaines années. Le principal objectif de l’Initiative Africa Power est d’accroître l’accès à l’énergie propre issue de la géothermique, des barrages hydroélectriques, des centrales éoliennes ou solaires. Elle aidera les pays africains à développer de manière responsable les ressources nouvellement découvertes, à assurer la production et le transport de l’électricité, et de multiplier les solutions de mini-réseaux et réseaux isolés. L’objectif est de fournir la capacité et les ressources pour générer quelque 10 000 MW supplémentaires de capacité.

L’Initiative Africa Power du président Obama, coordonné par l’USAID, est un partenariat multipartite entre le gouvernement des États-Unis, l’Agence américaine pour le développement international (USAID), l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), l’Ex-Im Bank des Etats-Unis, le Millennium Challenge Corporation (MCC), l’Agence américaine pour le développement du commerce (US Trade and Development Agency, USTDA), l’Initiative États-Unis-Afrique pour le financement des énergies propres et la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique (USADF).
AFC va investir plus de 250 millions de dollars dans le secteur de l’énergie électrique au Ghana, au Kenya et au Nigeria. De plus, 1 milliard de dollars US d’investissements supplémentaires est prévu dans des projets énergétiques en Afrique subsaharienne. L’investissement dans l’électricité au Nigeria a été engagé dans le cadre de la privatisation du secteur électrique du pays. AFC y a financé l’acquisition à hauteur de 150 millions de dollars pour certains actifs.

Le fonds est fortement impliqué dans les projets dans lesquels il investit. Il fournit non seulement un soutien financier mais aussi les conseils nécessaires à la bonne gestion. Ses cadres siègent au conseil d’administration de certaines entreprises dans lesquels il investit, accompagnant ainsi le management dans la période post-investissement. AFC dispense des conseils allant de l’élaboration des projets à leur mise en œuvre, en passant par l’exploitation et l’entretien des actifs. « En collaborant avec nos partenaires de manière précoce, c’est-à-dire dès le début du projet, nous apportons la richesse de notre expérience et nos compétences pour les activités concernées et assurons la conformation aux meilleures pratiques du domaine », souligne Andrew Alli.

A titre d’exemple, on peut citer le projet d’Ughelli, une centrale thermique à gaz acquise par la Transnational Corporation of Nigeria dans la première phase du processus de privatisation. Il génère actuellement environ 8% de l’électricité totale produite au Nigéria. « Grâce à notre investissement et aux conseils dispensés continuellement, l’usine a vu sa production doubler en moins de 3 mois, de novembre 2013 à janvier 2014 », rappelle-t-il. Il est prévu que l’usine génère 725MW d’ici la fin de cette année.
Cette centrale fournit 300 emplois directs à temps plein et un millier d’emplois temporaires, sans tenir compte, bien entendu, des opportunités d’emplois qui seront créés par l’augmentation de la puissance.

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