Mohammed ben Zayed Al Nahyane émir d’Abou Dhabi et Président des Émirats arabes unis a rencontré mardi 15 avril, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, émir de Dubaï, le petit et dynamique émirat qui fait office de vitrine marketing de la Fédération. Cheikh Mansour ben Zayed, vice-Président, vice-Premier ministre et Président de la Cour présidentielle, était également présent à la réunion. Les dirigeants émiratis ont discuté des principaux plans et objectifs de développement du pays, indique l’agence de presse officielle WAM
Cette rencontre fait suite à une réunion, la veille, du cabinet des Emirats arabes unis au cours de laquelle les dirigeants ont examiné les dernières avancées dans le développement du système fiscal des Emirats arabes unis, avec 520.000 entreprises désormais assujetties à l’impôt sur les sociétés et 470.000 à la TVA.
Les Emirats arabes unis, avec sa locomotive Dubaï, jouissent d’une réputation bien établie en tant que havre fiscal, attirant ainsi de nombreux expatriés désireux de réduire leur charge d’impôt. Si la fiscalité à Dubaï peut sembler très avantageuse, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe aucune taxe dans ce «paradis des affaires.» Il est crucial de bien assimiler le système fiscal en vigueur pour éviter des surprises
Introduite aux Emirats arabes unis en janvier 2018, la TVA est appliquée à la plupart des biens et services à un taux standard de 5 %. C’est 15 points en dessous du taux (20%) que l’on retrouve dans beaucoup de pays africains.
Certaines catégories de biens et services sont affranchis de la TVA ou bénéficient de taux réduits. Par exemple, les secteurs de l’éducation et de la santé sont largement exonérés, tandis que certains biens alimentaires et produits de base peuvent être soumis à des taux réduits. Pour les entreprises, cela signifie qu’il est crucial de se familiariser avec ces catégories pour garantir la conformité fiscale et éviter les pénalités.
Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 375000 AED (dirhams émiratis) sont tenues de s’enregistrer pour collecter la TVA. Ce processus peut sembler complexe, mais il est essentiel de s’assurer que l’on respecte les exigences fiscales locales. Une fois enregistrée, l’entreprise doit soumettre des déclarations de TVA périodiques et reverser les montants dus au gouvernement. Cela implique une gestion rigoureuse des factures et des paiements, ce qui nécessite souvent l’aide de professionnels qualifiés en comptabilité.
Impôts sur les sociétés
Dubaï, célèbre jadis pour ne pas imposer d’impôt sur les résultats des entreprises, a institué à partir de 2023, un impôt sur les sociétés de 9% pour les entreprises générant un chiffre d’affaires supérieur à 375 000 AED.
À Dubaï, les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 3 millions AED sont exemptées d’impôt sur les sociétés jusqu’en 2026. Cette mesure encourage la croissance des petites et moyennes entreprises, favorisant ainsi l’innovation et l’entrepreneuriat. En permettant aux entreprises de réinvestir leurs bénéfices, Dubaï soutient le développement de leurs activités, renforce leur compétitivité et stimule la création d’emplois.
Frais de licence
Les entreprises doivent obtenir une licence pour opérer à Dubaï, ce qui implique des frais variables selon le type d’activité et la zone où l’entreprise est établie. Les frais de licence peuvent représenter une part significative des coûts d’exploitation, mais de nombreuses zones franches offrent des structures de frais compétitives et des incitations fiscales, attirant ainsi de nombreux entrepreneurs. Les licences d’entreprises sont aussi à renouveler tous les ans, ce qui est crucial pour les résidents souhaitant établir des sociétés à Dubaï.