Les travailleurs de Sama, ancien modérateur local de contenus de Facebook, filiale de Meta, ont été autorisés à attaquer le groupe au Kenya. Ils ont lancé la procédure hier lundi 20 mars.
Une quarantaine de salariés (quarante-trois au total) de la société Sama, l’ancien modérateur de contenus de Facebook, attaquent Meta et deux entreprises de sous-traitance pour licenciement illégal. L’information a été communiquée le 20 mars. Les 43 travailleurs affirment avoir perdu leur emploi pour avoir créé un syndicat chargé de défendre leurs intérêts.
Ils affirment également avoir été blacklistés chez Majorel, nouveau sous-traitant local de Facebook pour la modération de contenu, qui aurait reçu instruction de ne pas les engager.
En février dernier, Meta a fait appel au Kenya d’une décision qui rendait compétentes les juridictions kényanes dans le cadre d’un autre procès. Le fait que les 43 travailleurs annoncent le début des poursuites sous-entend que cet appel a été rejeté. Les conclusions de la procédure pourraient changer la manière dont Meta travaille avec les modérateurs de contenu dans la région. Jusque-là, les sous-traitants étaient tenus pour seuls responsables des traitements subis par les modérateurs.