Le Parlement européen a approuvé jeudi 15 septembre en première lecture un projet de texte pour sécuriser les approvisionnements de l’UE en matières premières critiques, cruciales pour la fabrication de batteries par exemple.
Le texte, qui reprend dans les grandes lignes une proposition de la Commission européenne présentée le 16 mars, a été adopté à la quasi-unanimité (515 voix pour, 34 contre, 28 abstentions).
Il constitue un mandat de négociation du Parlement européen en vue des discussions avec les Etats membres.
Lithium, cobalt, nickel, tungstène… L’objectif est de réduire la dépendance à la Chine pour des matières premières utilisées notamment pour fabriquer des batteries, des éoliennes, ou même des munitions.
Proposer un meilleur partage de la valeur et un mieux-disant environnemental
Le texte propose des objectifs chiffrés : que l’UE puisse d’ici à 2030 extraire sur son territoire 10% de sa consommation de matières premières stratégiques, et qu’elle ne dépende pas d’un pays tiers unique pour plus de 65% de ses importations pour chacune des dix-huit matières premières définies comme stratégiques.
Pour y parvenir, Bruxelles propose de simplifier et d’accélérer les procédures pour les projets d’extraction en Europe.
Elle entend également mettre en place des coopérations avec des pays partenaires, notamment en Afrique, Amérique latine ou Amérique du Nord, et concurrencer la Chine en proposant un meilleur partage de la valeur et un mieux-disant environnemental.