Transports & logistique

Revenons dans le passé. Pendant des années, l’icone des compagnies aériennes était la fameuse PAN AM. Elle a régné sur le transport aérien pendant trois décennies au moins. Elle a créé tous les standards encore utilisés de nos jours qu’ils soient reliés aux aspects techniques, opérationnels ou commerciaux. Le nombre des «premières» qu’elle a ouvert est impressionnant, depuis les traversées du Pacifique à bord d’hydravions géants jusqu’à la mise en service de l’extraordinaire Boeing 747 développé par le constructeur sur la demande expresse de Juan Tripe le PDG de la compagnie.

Il est toujours difficile de nommer la meilleure compagnie aérienne au monde. Sur quels critères se baser ? Comment les contrôler ? Comment s’assurer de la continuité du service ? Certes certains classements existent et ils sont faits avec la meilleure objectivité, tout au moins on peut le leur créditer. Et puis chacun peut se faire son opinion et je vous livre ici la mienne

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Les deux itinéraires retenus, – Misrata–Tamanhint–Agadez vers le Niger, et Benghazi–Kufra–Soudan vers le Soudan –, visent à créer des liaisons terrestres entre la Méditerranée et les marchés enclavés du continent. En s’appuyant sur ces corridors, la Libye cherche à se positionner comme une alternative aux routes ouest-africaines traditionnelles, actuellement fragilisées par les crises politiques et la saturation du trafic.

Le jeudi 29 avril, la Haute commission du projet Libya Africa Transit Corridors (LAPTCorr) s’est réunie pour la quatrième fois à Tripoli. Cette session marque une étape importante dans la concrétisation d’un projet ambitieux : relier les ports libyens au Sahel et à l’Afrique de l’Est via deux grands corridors routiers traversant le Sahara.

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Cela a bien changé et si les fondamentaux : la sécurité, la fiabilité et la recherche d’une technique toujours meilleure sont restés des constantes, il n’en est pas de même pour sa consommation. L’arrivée des «low costs» a tout changé et d’abord la clientèle et la manière de consommer le transport aérien. Cela ne va pas sans certaines contradictions.  

Les créateurs du transport aérien moderne sont soit déjà morts, soit dans la dernière partie de leur vie. Ils ont beaucoup de peine à se reconnaître dans son état actuel. Jusqu’à la fin des années 1970 c’est-à-dire au cours des 35 premières années de cette activité née à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, il était synonyme de luxe. Il faut dire q ue son accès coûtait cher. Finalement les clients payaient pour avoir un confort somme toute sommaire si on le compare à l’état actuel, mais ils avaient l’impression de se déconnecter de la masse populaire condamnée à voir décoller les avions depuis les terrasses des aéroports

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En témoignent les récentes commandes réalisées par les grands constructeurs : Airbus, Leonardo ou autres Bell ou Sikorsky qui ont démontré le regain d’intérêt pour un engin dont on a beaucoup de mal à se passer. Le meilleur score a été fait par Airbus Hélicoptères avec 118 commandes dont 63 fermes lors du dernier salon Verticon tenu mi-mars à Dallas. Le redémarrage s’était d’ailleurs fait sentir dès 2024 avec 455 commandes de ces appareils rien que pour Airbus Hélicoptères soit plus qu’en 2019, le tout pour 182 clients répartis dans 42 pays.

Devant la puissante offensive des écologistes qui trouvent cet engin trop bruyant, trop consommateur de carburant et surtout réservé aux plus fortunés, au moins dans l’usage transport privé, on se prenait à imaginer la fin de ce mode de transport, d’autant plus que son remplaçant semblait prêt à prendre la relève, je veux parler du eVTOLs (Electric Vertical Take Offand Landing) paré de toutes les vertus. Il faut bien reconnaître que les dernières nouvelles ne sont pourtant pas très optimistes quant au remplacement des hélicoptères

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Avec un investissement estimé à 7,8 milliards de dollars, ce méga-aéroport permettra d'accroître sa capacité annuelle de passagers de 17 millions à plus de 60 millions d'ici 2040, consolidant ainsi la position d'Ethiopian Airlines comme premier groupe aéronautique africain et consolidant le rôle de l'Éthiopie comme plaque tournante mondiale du transport aérien. “Ce partenariat marque une étape majeure vers le renforcement de la connectivité régionale et de la croissance économique en Afrique”, indique un communiqué d’Ethiopian Airlines sur son compte Linkdln. Pour rappel, Ethiopian Airlines a signé en août 2024 un protocole d’accord avec la société de conseil Dar, basée à Dubaï, pour développer le design de l'aéroport de Bishoftu, au sud-est de la capitale Addis-Abeba.

Le projet de développement d’un nouvel aéroport à Bishoftu à 40 km d’Addis-Abeba entre le Groupe Ethiopian Airlines et la Banque africaine de développement verra le jour dans cinq ans. Cet accord historique, signé par le PDG de du groupe Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew, et la vice-Présidente de la Banque africaine de développement, Mme Nnenna Nwabufo, a eu lieu en présence du Président de la BAD, le Dr. Akinwumi Adesina, et du ministre éthiopien des Finances, S.E. Ahmed Shide.

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En effet, dans le transport aérien une forte hiérarchie s’est établie au fil du temps entre les différentes activités. Tout en haut de la pyramide sont les pilotes. Ils sont les mieux rémunérés, les plus considérés, et les plus choyés par les compagnies. Ils sont également puissamment syndiqués et sont capables de tenir des conflits sociaux de longue durée largement soutenus par leurs organisations syndicales. Ils ont toujours gagné leurs bras de fer avec les directions des compagnies. Pour tout dire ils sont un peu, de par leur capacité de nuisance, le cauchemar des directions.

Le lundi 10 mars le transport aérien allemand a été presque totalement paralysé suite à une grève massive des salariés au sol dans les aéroports organisée par le puissant syndicat Ver.di. C’est ainsi, par exemple que l’aéroport de Berlin a été totalement fermé, que Francfort était dans l’incapacité d’assurer les correspondances que Munich et Hambourg ont été eux aussi très perturbés. Au total 3.400 vols ont dû être annulés et 500.000 passagers n’ont pas pu voyager. L’objet de ce conflit social est d’obtenir une revalorisation des rémunérations pour l’ensemble des employés de ce secteur. Ils sont dans ce pays 28.000 répartis en une grande variété de métiers dont finalement chacun peut bloquer une activité dont on ne dira jamais assez la complexité

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Ce financement a été structuré par deux banques majeures : Crédit du Congo et Attijariwafa Bank, agissant en qualité d’arrangeurs. L’accord a ensuite été soutenu par plusieurs banques locales congolaises, dont Crédit du Congo, EcoBank, Banque Commerciale Internationale, Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique et BGFIBank Congo. Ces institutions ont fait preuve de confiance envers la stabilité économique du projet et la solidité de Congo Terminal. L’important soutien des banques locales marque un tournant dans le développement des infrastructures portuaires du pays, illustrant à la fois la confiance du secteur bancaire congolais et son engagement à soutenir la croissance économique du pays. En particulier, le rôle central du Crédit du Congo dans la structuration du financement et la coordination des efforts entre les différentes parties prenantes a permis de rendre ce projet possible.

Africa Global Logistics (AGL) a annoncé la signature d’un accord de financement d’un montant de 150.880.000.000 Francs CFA (environ 230 millions d’euros) pour l’extension de Congo Terminal, sa filiale opérant au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN). Cette réalisation stratégique, soutenue par une banque de partenaires locaux, vise à renforcer la capacité de l’unique débouché maritime du Congo et à soutenir son développement économique à la fois national et régional

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Sous l'impulsion de l'administration américaine, notamment depuis l'élection de Donald Trump, CK Hutchison Holdings, un conglomérat basé à Hong Kong, a accepté de céder ses parts dans une filiale opérant à proximité du canal de Panama. Ces actifs ont été rachetés par un consortium nigérian incluant Global Infrastructure Partners, désormais filiale de BlackRock Inc.

Adebayo Ogunlesi, banquier nigérian et ancien PDG de Global Infrastructure Partners (GIP), a dirigé cette société avant sa vente à BlackRock Inc. le 12 janvier 2024 pour 12,5 milliards de dollars. Cette transaction a renforcé la position de BlackRock, le plus grand gestionnaire de fonds au monde, parmi les principaux investisseurs misant sur l'énergie, les infrastructures de transport et le numérique. Depuis cette acquisition, Ogunlesi est devenu le premier actionnaire individuel de BlackRock Inc.

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