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Accueil - Actualité - Tribune | «Pénurie d’eau et changement climatique : enjeux géopolitiques pour la sécurité régionale et mondiale» [Par El Hassane Hzaine]

Tribune | «Pénurie d’eau et changement climatique : enjeux géopolitiques pour la sécurité régionale et mondiale» [Par El Hassane Hzaine]

La rédactionPar La rédaction19 septembre 2024 Actualité
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Autoroute de l'eau au Maroc consiste en le transport d'eau du nord du pays riche et excédentaire en précipitations vers le sud, sujet à un stress hydrique grandissant
Autoroute de l'eau au Maroc consiste en le transport d'eau du nord du pays riche et excédentaire en précipitations vers le sud, sujet à un stress hydrique grandissant

Dans son discours prononcé à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône, qui s’est déroulé le 30 juin 2024, SM le Roi Mohammed VI a souligné l’interconnexion essentielle entre l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire. Il a appelé à des mesures stratégiques pour assurer la gestion durable des ressources en eau en déclarant que : «les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.
L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande.»

Ces dernières années, les sécheresses et la pénurie d'eau sont devenues des défis géopolitiques majeurs, sapant la stabilité politique, sociale et économique des nations à l'échelle mondiale. La pénurie croissante d'eau a des répercussions sur tout, de la sécurité alimentaire à la santé et à l'assainissement, entraînant une concurrence pour des ressources en diminution et menaçant la paix régionale. En particulier, les pays partageant des bassins fluviaux critiques, tels que le Nil et le Mékong, sont de plus en plus enfermés dans des différends sur l'accès et le contrôle. À mesure que les réserves d'eau s'amenuisent et que la demande augmente, ces tensions s’amplifient, ce qui risque de déstabiliser davantage les régions qui dépendent de ces ressources vitales pour leur survie
Par El Hassane Hzaine

En effet, le lien entre la rareté des ressources en eau et le changement climatique façonne non seulement la politique et la stabilité intérieure mais aussi la géopolitique et la sécurité internationale. 

Ces dernières années, les sécheresses et la pénurie d’eau sont devenues des défis géopolitiques majeurs, sapant la stabilité politique, sociale et économique des nations à l’échelle mondiale. La pénurie croissante d’eau a des répercussions sur tout, de la sécurité alimentaire à la santé et à l’assainissement, entraînant une concurrence pour des ressources en diminution et menaçant la paix régionale. En particulier, les pays partageant des bassins fluviaux critiques, tels que le Nil et le Mékong, sont de plus en plus enfermés dans des différends sur l’accès et le contrôle. À mesure que les réserves d’eau s’amenuisent et que la demande augmente, ces tensions s’amplifient, ce qui risque de déstabiliser davantage les régions qui dépendent de ces ressources vitales pour leur survie.

L’ancien ministre d’État égyptien aux Affaires étrangères et ancien Secrétaire général de l’ONU, Butros Butros Ghali, a déclaré après la deuxième guerre du Golfe : «La prochaine guerre au Moyen-Orient ne sera pas menée pour le pétrole, mais pour l’eau.» Cette déclaration a été reprise par de nombreux politiciens. Par exemple, peu de temps avant de devenir Président de la Turquie, Soliman Demirel a déclaré que les eaux de l’Euphrate et du Tigre appartenaient à la Turquie, tout comme le pétrole appartient aux Arabes (sous la présidence de Recep Tayyip Erdoğan, il y a eu une approche collaborative et modérée de la gestion des questions fluviales transfrontalières). Rafael Eytan, ancien ministre israélien de l’Agriculture, a déclaré en 1990 dans Jerusalem Post qu’Israël ne céderait jamais la Cisjordanie aux Palestiniens ou le plateau du Golan à la Syrie parce que l’approvisionnement en eau d’Israël serait autrement menacé (la doctrine israélienne de «l’impératif hydraulique» postule que la recherche des ressources en eau a été un facteur clé des actions militaires israéliennes). Enfin, Ismail Serageldin, vice-Président de la Banque mondiale, a déclaré en 1995 que «les guerres du siècle prochain seront pour l’eau.» Ces déclarations reflètent le sentiment qui prévaut au Moyen-Orient et dans d’autres parties du monde concernant la question des ressources internationales en eau douce.

Historiquement, l’accès à l’eau a été une source de conflits. Les pays se sont disputés les ressources en eau, en particulier dans les régions arides où les réserves d’eau douce sont rares. Bien qu’il y ait eu de nombreux différends sur les droits et l’utilisation de l’eau, peu de guerres ont été menées uniquement sur cette question. Tout au long de l’histoire, les grands conflits liés à l’eau ont considérablement influencé les dynamiques géopolitiques. Par exemple, les premiers différends incluent la guerre entre les cités-États mésopotamiennes de Lagash et d’Umma vers 2500 av. J.-C. au sujet des canaux d’irrigation. Dans l’ancienne Méditerranée, le contrôle des principales sources d’eau et des voies d’approvisionnement a joué un rôle crucial dans les conflits entre l’Empire romain et Carthage pendant les guerres puniques (264-146 av. J.-C.). Les conflits plus récents comprennent les différends sur le Nil entre les pays d’Afrique de l’Est, particulièrement exacerbés par le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) ; le fleuve Indus entre l’Inde et le Pakistan depuis sa partition en 1947 ; et le Jourdain au Moyen-Orient, qui a influencé les relations régionales depuis le 20e siècle. Le bassin du Tigre et de l’Euphrate a également été une source de discorde entre l’Irak, la Turquie et la Syrie, avec des tensions persistantes au cours des dernières décennies. Ces conflits mettent en évidence l’importance durable de l’eau dans la politique mondiale et son rôle dans la formation des luttes anciennes et contemporaines pour le contrôle des ressources.

La littérature sur le changement climatique et les conflits reconnaît de plus en plus le phénomène comme un multiplicateur de menaces, exacerbant les tensions préexistantes telles que les différends territoriaux et idéologiques, ainsi que les rivalités stratégiques. Cependant, au-delà des facteurs climatiques, des facteurs structurels tels que la pauvreté, la fragilité institutionnelle, la méfiance, les inégalités et les déficits en matière d’information et d’infrastructure contribuent également à ces tensions. En revanche, des institutions de gestion des bassins fluviaux résilientes et fonctionnelles sont considérées comme des réducteurs de menaces, favorisant la coopération et la résolution des conflits, renforçant ainsi la sécurité humaine.

Des chercheurs comme Aaron Wolf et Brahma Chellaney soulignent que la gestion des ressources en eau partagées peut conduire soit à la coopération, soit à des conflits, soulignant la nécessité de cadres diplomatiques et de gestion stratégique pour prévenir les différends. 

De plus, Peter Gleick établit un lien entre la rareté de l’eau et la variabilité du climat et la sécurité humaine et les conflits. L’impact du changement climatique sur la stabilité politique a été exploré par Thomas Homer-Dixon et Marc Levy, qui démontrent comment le stress environnemental et hydrique peut exacerber les tensions et perturber la gouvernance. Par ailleurs, Jon Barnett et Khalid Koser ont étudié comment les déplacements et les migrations liés au climat contribuent à l’instabilité. 

Changement climatique, pénurie d’eau et hydropolitique 

Le concept d’hydropolitique a pris de l’importance à mesure que le changement climatique, la croissance démographique et le développement économique augmentent la pression sur les rivières, les lacs et les aquifères partagés. La pénurie d’eau et la répartition inégale des ressources sont à l’origine de la coopération et des conflits, devenant souvent un point chaud pour les différends entre les nations, les communautés et les groupes économiques. Le changement climatique exacerbe ces dynamiques, aggravant le risque de conflits liés aux ressources et l’instabilité politique dans le monde entier.

À l’échelle mondiale, l’écart entre l’augmentation de la demande en eau et les ressources disponibles se creuse. Dans les pays occidentaux, comme l’Australie et les États-Unis, les différends domestiques liés à l’eau sont gérés par des processus juridiques ou des négociations pacifiques, cependant, dans de nombreuses régions, la gravité de la pénurie d’eau et l’insuffisance des mécanismes de résolution des conflits conduisent à des affrontements plus aigus et souvent violents. L’eau est devenue un facteur clé de la géopolitique mondiale, façonnant profondément les relations internationales et la stabilité politique intérieure, comme indiqué. 

Généralement, les pays en amont considèrent les portions de rivières sur leur territoire comme des biens souverains, affirmant leur droit d’utiliser l’eau comme ils le souhaitent. Des actions telles que les dérivations d’eau ou la construction de barrages peuvent avoir un impact significatif sur les pays en aval, suscitant des tensions et de fortes réactions. Bien que les guerres pour l’eau soient rares, ces différends sont plus précisément classés comme des conflits de faible intensité (c’est-à-dire des affrontements politiques, économiques ou militaires qui ne vont pas jusqu’à une guerre à grande échelle mais dépassent la rivalité pacifique) (US Army and US Air Force, 1991). Cependant, dans des cas extrêmes, la coupure de l’approvisionnement en eau d’un pays peut être considérée comme un casus belli, pouvant conduire à des conflits de haute intensité (Selina Ho, 2017).

Les tensions actuelles entre l’Égypte et l’Éthiopie au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne ont accru le risque de conflit, impliquant potentiellement des mandataires dans la Corne de l’Afrique, notamment en Somalie, au Somaliland ou en Érythrée qui peuvent agir par procuration. En outre, le bombardement par la Russie d’un barrage sur le canal de Crimée du Nord, que l’Ukraine bloquait auparavant depuis l’annexion de la Russie en 2014, met en évidence la façon dont l’eau et les infrastructures hydrauliques peuvent être utilisées comme outils de pouvoir et des cibles lors des conflits armés. Même si la guerre ne concerne pas l’eau de la Crimée, cet incident souligne l’utilisation stratégique de l’eau et des infrastructures dans les conflits géopolitiques, illustrant comment le contrôle de l’eau peut être utilisé comme une arme de levier politique.

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– Au niveau national, le changement climatique, la pénurie d’eau et la désertification, combinés à des facteurs sociaux, économiques et politiques, peuvent exacerber les différends entre agriculteurs et éleveurs en intensifiant la concurrence pour des ressources limitées. En l’absence de mécanismes efficaces de résolution des conflits, ces tensions peuvent dégénérer en violence. La violence, à son tour, peut entraîner une détérioration supplémentaire des moyens de subsistance lorsque l’insécurité limite l’accès aux pâturages et aux ressources en eau. L’instabilité politique qui s’ensuit crée un environnement favorable aux acteurs non étatiques violents, perpétuant un cycle de conflits et d’insécurité, en particulier au Sahel et en Afrique de l’Est (Benjaminsen & Ba, Schmeier et al., 2019 ; Selby et coll., 2017).

En effet, le stress hydrique peut être exploité stratégiquement par des organisations extrémistes violentes (OEV), des insurgés et d’autres belligérants. Dans de nombreux cas, ces groupes manipulent le contrôle des ressources en eau pour accroître leur pouvoir, recruter de nouveaux membres et faire avancer leurs agendas. Par exemple, dans les conflits impliquant des OEV en Afrique et au Moyen-Orient, comme au Sahel, en Somalie (avec Al-Shabaab), au Yémen, en Libye, en Syrie et en Irak (avec l’EI), les infrastructures d’eau ont été délibérément ou accidentellement endommagées, aggravant les pénuries existantes. En conséquence, des acteurs non étatiques violents exploitent ces conditions pour contrôler, contraindre ou punir les populations civiles. Par exemple, dans le bassin du lac Tchad, Boko Haram a prospéré suite au rétrécissement spectaculaire du lac Tchad. L’insurrection tire parti de la pénurie d’eau pour attirer des recrues en offrant des opportunités économiques et des moyens de subsistance plus stables.

Par ailleurs, toujours au niveau national, la pénurie d’eau alimente de plus en plus les tensions au sein des pays. Le changement climatique, la diminution de l’approvisionnement en eau, la croissance rapide de la population et la politisation des ressources en eau ont exacerbé les troubles internes, comme en témoignent les manifestations pour l’accès à l’eau dans le Khuzestan en Iran, à Bassorah en Irak et dans toute l’Algérie où de graves pénuries ont suscité un mécontentement généralisé, avec des protestations contre le rationnement de l’eau et la mauvaise gestion. Ces pressions intérieures, associées à une gouvernance faible, risquent de déborder sur les tensions régionales, en particulier dans les zones dépendant de sources d’eau transfrontalières partagées. 

L’eau comme levier géopolitique et multiplicateur de conflits interétatiques

À l’échelle mondiale, il y a 310 rivières qui traversent les frontières de deux pays ou plus. Les pays riverains, tant en amont qu’en aval, connaissent souvent plus de tensions que de coopération en raison d’intérêts divergents liés à la quantité d’eau, à la qualité de l’eau, au développement des infrastructures hydroélectriques, à la gestion des inondations, à la navigation, au développement économique, aux questions environnementales et aux conséquences du changement climatique, entre autres.

Les différends liés à l’eau s’intensifient en raison du changement climatique, avec des tensions notables sur des fleuves communs comme le Nil, le Mékong et l’Indus, ainsi qu’au sein de pays comme l’Iran et l’Irak. En outre, les conflits entre la Turquie et ses voisins, notamment l’Irak et la Syrie, au sujet du Tigre et de l’Euphrate, démontrent une fois de plus comment la gestion de l’eau peut affecter la stabilité régionale.

La répartition mondiale des conflits liés à l’eau révèle des disparités régionales notables. L’Asie, avec 37 % du total, est confrontée à la plus forte incidence de conflits en raison de sa population dense, de ses fleuves transfrontaliers et des pressions exercées par l’industrialisation rapide et le changement climatique. L’Afrique suit avec 28 %, en raison de la grave pénurie d’eau, de la désertification et des tensions géopolitiques sur les rivières partagées notamment dans le Sahel (notons que si la Chine est le principal pays en amont qui contrôle les sources hydriques en Asie -coulant du Tibet-, Guinée Conakry est réputée comme étant le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest). 

Selon l’analyse du PNUE (2016), les tendances régionales dans toutes les catégories d’eau révèlent que l’Asie du Sud est une région à risque (fleuve Indus, Mékong), ses bassins fluviaux et ses grands écosystèmes marins présentant des risques moyens élevés dans divers thèmes. L’Amérique du Nord et du Sud, l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Ouest, ainsi que l’Europe de l’Est ont chacune deux catégories d’eau à faible risque et deux autres à risque modéré, tandis que la région Océanie-Micronésie du Pacifique central est à faible risque socio-économique et biophysique.

Répartition des conflits liés à l’eau par région

L’Europe (6 %), les Amériques (5 %) et l’Océanie (2 %) connaissent moins de conflits liés à l’eau. L’Europe bénéficie de cadres de gestion établis et de ressources stables, tandis que les Amériques et l’Océanie bénéficient de ressources en eau relativement abondantes et d’une gouvernance efficace. Ces taux de conflit plus faibles donnent à penser que si les régions à fort conflit ont besoin d’interventions politiques ciblées et d’efforts de coopération, les zones moins conflictuelles peuvent continuer à maintenir la stabilité grâce à leurs structures de gestion existantes.

– Les Conflits interétatiques liés à l’eau 

Les rapports stratégiques et de nombreuses études soulignent constamment que les guerres interétatiques à grande échelle pour l’eau sont rares, la violence liée à l’eau se produisant généralement au niveau infranational. Cependant, s’il est peu probable que les différends relatifs à l’eau déclenchent directement des guerres conventionnelles, ils peuvent exacerber les tensions et contribuer à des conditions qui pourraient finalement conduire les nations à un conflit.

Il est généralement peu probable que les pays en amont qui contrôlent l’accès à l’eau s’engagent militairement avec les pays en aval pour résoudre les différends relatifs à l’eau. Cependant, seuls quelques pays en aval possèdent l’avantage militaire ou l’influence nécessaire pour menacer les pays en amont, comme l’Égypte contre l’Éthiopie, ou Israël par rapport aux pays arabes. Pour la plupart des pays en aval, la guerre n’est pas une option viable, car elle aggraverait probablement leurs propres problèmes d’eau plutôt que de protéger leurs intérêts. Attaquer des infrastructures en amont, telles que des barrages, pourrait avoir des conséquences catastrophiques telles que des inondations, de la pollution ou l’implication d’alliés, ce qui aggraverait encore le conflit.

Très souvent, les États en amont qui contrôlent les ressources en eau utilisent souvent ce levier comme un outil non militaire pour protéger leurs intérêts, comme le démontre la Turquie faisant pression sur la Syrie au sujet du soutien du PKK et l’Inde utilisant son contrôle sur l’eau pour temporiser les revendications du Pakistan sur le Cachemire. D’autre part, les États en aval, qui n’ont pas le contrôle des sources d’eau, se tournent souvent vers des tactiques non militaires, telles que des opérations d’influence ou le soutien à des acteurs non étatiques, pour sécuriser l’accès à l’eau. Par exemple, la Syrie a utilisé la carte du soutien au PKK dans les négociations avec la Turquie sur les questions de l’eau.

Quoique les guerres à grande échelle sur l’eau sont rares et la coopération a tendance à être la voie privilégiée pour résoudre les différends, néanmoins, il existe des régions où les tensions entre pays voisins, en particulier les États en amont et en aval, persistent sur les ressources en eau.

Un exemple notable est le différend sur le Nil, provoqué par la construction par l’Éthiopie du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), qui s’est transformé en une confrontation géopolitique majeure. Alors que l’Éthiopie considère le barrage comme crucial pour son développement, l’Égypte, fortement dépendante du Nil pour son approvisionnement en eau, le perçoit comme une grave menace pour sa sécurité nationale. Ce différend implique non seulement l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, mais aussi des médiateurs internationaux tels que l’Union africaine et les États-Unis. Malgré la force militaire de l’Égypte, l’Égypte a exercé des pressions diplomatiques et des manœuvres discrètes pour exploiter les défis internes de l’Éthiopie plutôt que de recourir à un conflit direct.

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On peut citer également les cas de la Namibie qui construit un canal à travers la bande de Caprivi pour fournir de l’eau potable à sa capitale, ce qui a déclenché un différend avec le Botswana, qui s’inquiétait des effets négatifs potentiels sur le delta de l’Okavango et son industrie vitale de l’écotourisme. De même, des tensions sont apparues dans le bassin de l’Amou-Daria entre l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, lorsque l’Ouzbékistan s’est inquiété de l’impact négatif du projet de barrage de Rogun au Tadjikistan, en particulier de son impact potentiel sur l’industrie cotonnière d’État de l’Ouzbékistan, un important exportateur mondial.

Dans la région du Grand Maghreb, des tensions sur les ressources en eau et les terres agricoles ont éclaté entre le Maroc et l’Algérie dans la région de Figuig, le long de leur frontière orientale commune. De nombreux fleuves pour la plupart saisonniers (oueds) prennent leur source au Maroc, ce qui lui confère un avantage en amont et un contrôle sur le débit d’eau. Cette position stratégique a amplifié les tensions. 

Les tensions géopolitiques, en particulier le différend de longue date sur le Sahara marocain, entravent une coopération significative. Le manque de collaboration présente des risques de surexploitation et des disputes récurrentes. S’attaquer à ces problèmes par le biais de la diplomatie transfrontalière des eaux pourrait favoriser une coopération plus large, améliorer la durabilité des ressources et promouvoir la stabilité régionale, si les tensions politiques étaient atténuées.

Les récents événements survenus à Figuig illustrent les tensions potentielles liées à la gestion des ressources en eau et des terres dans les zones frontalières, susceptibles de dégénérer en conflit. Cependant, grâce à la sagesse et à la diplomatie avisée du leadership politique marocain ces tensions ont été contenues, évitant ainsi une escalade vers un conflit ouvert. 

 

Niveaux de risque projetés pour les unités de bassin-pays au Maroc à l’horizon 2030

 

Part du Maroc dans la superficie

Part de la population marocaine

Niveau de risque des unités de bassin-pays (vulnérabilité et aléas) à l’horizon 2030

Maroc – Daoura

52.7%

98.82%

haut

Maroc – Guir

22.5%

18.56%

haut

Maroc – Oued Bon Naima

63.4%

62.46%

Faible à modéré

Maroc – Tafna

25.4%

38.95%

Faible à modéré

Maroc – Draa

78.6%

99.71%

haut

Source -Banque mondiale Mars 2010 : cartographie de la résilience des bassins fluviaux internationaux face à la future variabilité de l’eau induite par le changement climatique

Rôle de la diplomatie de l’eau et des conventions régionales et multilatérales dans la prévention et le règlement des différends liés à l’eau  

Les institutions internationales ne sont pas toujours suffisamment équipées pour résoudre les différends relatifs à l’eau. Par exemple, plus de la moitié des traités régissant les bassins versants internationaux ne contiennent aucune disposition de surveillance, et beaucoup ne disposent pas d’allocations claires ou de mécanismes d’application. Cela souligne l’importance vitale de la diplomatie de l’eau, qui peut offrir des voies pour gérer et empêcher les conflits liés aux ressources de dégénérer en violence.

La coopération par le biais de la diplomatie de l’eau s’est avérée efficace pour transformer les conflits en collaboration. Dans de nombreuses régions, les différends transfrontaliers relatifs aux eaux ont été gérés par le biais de traités (souvent bilatéraux), d’accords et d’organisations de bassins fluviaux, telles que l’Union du fleuve Mano, l’Organisation du Mékong, le Traité sur l’eau de l’Indus et l’Initiative du bassin du Nil. Ces cadres favorisent la coopération, le dialogue et préviennent les conflits ouverts sur les ressources en eau.

Les différends relatifs à l’eau peuvent souvent être résolus efficacement par la médiation d’une tierce partie, comme l’a démontré l’intervention de S.M. le Roi Mohammed VI dans la région du fleuve Mano en 2002 ; Ses efforts diplomatiques ont joué un rôle clé dans l’apaisement des tensions sur les ressources en eau partagées. De même, des acteurs internationaux tels que les États-Unis, la Banque mondiale et les Nations Unies ont joué un rôle déterminant dans la médiation des différends relatifs à l’eau à l’échelle mondiale. Par exemple, les États-Unis ont facilité les progrès dans les négociations sur le bassin du Nil en 2015 et 2016, tandis que la Banque mondiale a été active dans la gestion des conflits liés à l’eau en Asie centrale et du Sud notamment entre l’Inde et le Pakistan qui ont réussi à faire respecter le Traité sur l’eau de l’Indus, un cadre pour la gestion de l’eau du système de l’Indus. Ce traité a remarquablement survécu à de multiples conflits et sert de modèle pour montrer comment une diplomatie de l’eau efficace peut empêcher les différends sur les ressources de dégénérer en guerre.

Ces exemples mettent en évidence l’importance des mécanismes de gestion des bassins fluviaux et le rôle de la médiation internationale pour résoudre des problèmes complexes liés à l’eau et favoriser la stabilité régionale.

Les données révèlent que la médiation est le mode de règlement des différends liés à l’eau le plus utilisé dans le monde entier, l’Asie et l’Europe ont des approches plus diversifiées et plus actives de la résolution des conflits, l’Asie privilégiant la médiation et l’Europe équilibrant les méthodes judiciaires et diplomatiques. L’Afrique a recours à un mélange d’arbitrage et de médiation, tandis que l’Amérique du Nord penche vers les résolutions judiciaires, et l’Amérique du Sud montre moins d’engagement avec les méthodes de règlement formelles et informelles. Ces différences régionales mettent en évidence des préférences et des pratiques variables influencées par les contextes historiques, politiques et juridiques dans la gestion des litiges.

Alors que les tensions mondiales sur les ressources en eau s’intensifient, les principaux accords régionaux et multilatéraux gagnent en importance dans la réglementation de la gestion des systèmes d’eau douce partagés. La Convention des Nations Unies sur les cours d’eau de 1997 et la Convention de la CEE-ONU sur l’eau de 1992 sont au cœur de ces efforts. 

Initialement axée sur l’Europe, la convention de la CEE-ONU a été élargie à tous les États membres de l’ONU en 2003, établissant ainsi une norme mondiale pour l’utilisation équitable et durable des cours d’eau transfrontaliers. La Convention des Nations Unies sur les cours d’eau exige que les pays partageant des cours d’eau internationaux utilisent ces ressources de manière équitable et raisonnable, en veillant à ce qu’aucun État n’inflige de dommages importants à ses voisins.

Les initiatives régionales  

Bien qu’il n’existe pas de convention continentale unique similaire à la Convention des Nations Unies sur les cours d’eau en Afrique, cependant, des cadres et accords régionaux importants traitent de la coopération et de la gestion des ressources en eau.

Les initiatives africaines de gestion des ressources en eau, bien que diverses dans leur étendue et leur portée géographique, reposent sur des principes communs essentiels. La coopération régionale se révèle au cœur de ces efforts, avec des cadres tels que l’Initiative du Bassin du Nil (NBI), l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et l’Union du Fleuve Mano (MRU), le Protocole de la SADC et la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Ces organisations visent à favoriser la gestion concertée collaborative et équitable entre les pays riverains des ressources partagées afin de garantir leur utilisation durable tout en prévenant les conflits. 

Dans la région arabe, le Conseil ministériel arabe de l’eau a appelé en 2010, à l’élaboration d’un projet de convention sur les ressources en eau partagées, visant à établir une structure juridique solide pour la gestion et la protection des ressources en eau transfrontalières dans le monde arabe, le projet de convention vise également à encourager la coopération entre les pays arabes pour faire face à la rareté de l’eau, notamment en promouvant l’utilisation de ressources en eau non conventionnelles, telles que le dessalement, la réutilisation des eaux usées et la collecte des eaux de pluie. Il sied de noter que les disputes interarabes liées à l’eau sont plutôt rares, la plupart des disputes sont avec des pays non arabes. 

 

 

Par La rédaction, Comité Éditorial - Casablanca
194 Initiative du Bassin du Nil (NBI) Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) Union du Fleuve Mano (MRU) Autorité du Bassin du Niger (ABN) Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) Afrique Aaron Wolf Jon Barnett Khalid Koser Mohammed VI Recep Tayyip Erdogan Abdel Fattah al-Sissi Abiy Ahmed Brahma Chellaney Pluie Secheresse Stress hydrique Climat Tribune

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