Au terme de l’évaluation de la situation de 131 pays et juridictions effectuée en février 2024 par le GAFI (Groupement international de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme), plusieurs Etats africains se retrouvent sur la liste grise
Cette liste grise, comprend des pays dont le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, présente de grosses déficiences.
Il s’agit du Mali, du Mozambique, de la Namibie, du Nigeria, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, du Soudan du Sud et de la Tanzanie. Tous ces pays sont placés sous surveillance renforcée par le GAFI.
Etre sur la liste grise est nuisible sur le financement de l’économie
Figurer sur la liste grise du GAFI a un effet négatif sur le crédit bancaire, prévient l’agence de notation financière Moody’s. Les transactions dans les juridictions figurant sur la liste grise sont scrutées et entraînent des coûts plus élevés, tandis que les institutions financières s’exposent à un risque accru de leur réputation. L’intégration dans la liste grise est nuisible au financement de l’économie car elle augmente le coût de conformité pour les établissements bancaires, qui peuvent le répercuter sur le coût du crédit.