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Enjeux et défis des villes intermédiaires africaines
Pour la toute première fois, le sommet Africités-9 met en lumière le premier niveau de la structure urbaine du continent, constituée d’environ 1500 villes intermédiaires dont la population est comprise entre 50000 et 500000 habitants. Et, pour une première également, Kisumu, ville de taille intermédiaire, troisième ville du Kenya, accueille du 17 au 21 mai 2022, ce grand rendez-vous incontournable pour les collectivités du continent.
L’événement a pour thème : La contribution des villes intermédiaires africaines à l’Agenda 2030 des Nations Unies et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Africités-9 s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs. Il a lieu dans une période de rupture marquée par la crise pandémique et la crise climatique. Ce sont plus de 5000 participants, venus d’une cinquantaine de pays, qui y sont attendus. Des chefs d’État, des ministres (des Collectivités locales, des Finances, de l’Emploi…), des élus locaux, des acteurs économiques, universitaires, ainsi que des responsables d’organisations africaines et internationales. Sans oublier les exposants et visiteurs du Salon Africités, le salon d’affaires des collectivités locales africaines qui se déroulera en marge du sommet. Détails.
Dossier réalisé par la rédaction
C’est inédit. Pour la première fois, la 9ème édition du sommet Africités se tient dans une ville de taille intermédiaire, celle de Kisumu. La troisième ville du Kenya, et ses 450.000 habitants, accueillent, du 17 au 21 mai 2022 ces journées qui constitueront un temps fort dans la structuration des villes intermédiaires africaines, ainsi que dans la réflexion sur la place et le rôle des autorités locales dans leur développement.
Africités, un déterminant de la gouvernance africaine
Les sommets Africités sont des éléments déterminants de la gouvernance africaine. C’est la rencontre la plus importante d’élus de toute l’Afrique ; une démarche démocratique de construction de l’unité africaine. Une gouvernance qui part du niveau local pour renouveler l’échelle nationale et construire l’échelle continentale.
La démarche d’Africités est de partir des conditions de vie des populations et de chercher à les améliorer. L’action des gouvernements locaux s’inscrit dans la vie quotidienne des habitants.
Les 15.000 maires et les 500.000 conseillers municipaux, confrontés à la vie quotidienne des citoyens, sont l’une des voies du renouvellement de l’ensemble des responsables africains. Africités est leur espace de débats, de réflexion et de formation qui resitue les préoccupations locales dans une perspective africaine.

D’Abidjan à Kisumu, le mouvement municipal africain en marche
Organisé tous les trois ans, alternativement dans les régions du continent, Africités, rendez-vous incontournable pour les collectivités du continent, leurs partenaires publics et privés, a été lancé en 1998 à Abidjan, avec pour ambition de construire le mouvement municipal africain. Huit autres éditions ont suivi : en 2000, à Windhoek, en Namibie (sur le financement des collectivités), en 2003, à Yaoundé, au Cameroun, sur l’accès aux services de base, en 2006, à Nairobi, au Kenya, sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en 2009, à Marrakech, au Maroc, sur la réponse des collectivités locales et régionales africaines à la crise globale, à Dakar, en 2012, au Sénégal, sur la construction de l’Afrique à partir de ses territoires, en 2015, à Johannesburg, en Afrique du Sud, sur la contribution des autorités territoriales à la prospective 2063 de l’Afrique, en 2018, à Marrakech, au Maroc, sur le rôle des collectivités territoriales d’Afrique dans latransition vers des villes et territoires durables.
Accueilli pour la première fois dans une ville de taille intermédiaire, le sommet 2022 sera consacré cette année à «La contribution des villes intermédiaires d’Afrique à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine».
C’est dire que le meilleur choix ne pouvait être que de parler du rôle des villes intermédiaires dans la mise en œuvre de ces deux agendas, ailleurs que dans une ville intermédiaire. D’où le choix de Kisumu, localement appelé «Kisumu» qui, par son nom, signifie littéralement un lieu de troc «sumo» en langue Luo.
Il faut dire que ce premier niveau de la structure urbaine du continent, constituée d’environ 1500 villes intermédiaires dont la population est comprise entre 50 000 et 500 000 habitants, regroupe actuellement un peu plus de 30 % de la population urbaine. Elle est à la base du développement des économies locales qui structurent les relations entre les populations vivant en milieu rural et celles en milieu urbain.
Les villes intermédiaires occupent une place stratégique dans l’urbanisation de l’Afrique. Les tendances actuelles et futures indiquent que la majorité des nouveaux citadins s’installeront dans des villes de moins de 500000 habitants. Ces villes devraient attirer près de deux nouveaux citadins sur trois. Elles doubleront leur population et leur superficie dans les 10 à 15 prochaines années. Elles sont donc au cœur de l’avenir urbain de l’Afrique, et sont le laboratoire de l’émergence d’une urbanité authentiquement africaine. On comprend dès lors pourquoi les villes intermédiaires doivent être considérées comme stratégiques dans la mise en œuvre des agendas mondiaux et des stratégies de durabilité pour la planète. Autrement dit, faire progresser la mise en œuvre des agendas 2030 et 2063, dans les villes intermédiaires, est la garantie qu’ils seront effectivement réalisés. Toutefois, ces villes ont, jusqu’ici, fait l’objet de peu d’attention de la plupart des États. Le fait que le sommet Africités ait choisi de focaliser l’attention sur elles doit être considérée comme la correction d’une anomalie.
Africités-9 ou la mise en avant des villes intermédiaires africaines
Pour autant, cette 9ème édition s’inscrit dans la continuité des Africités précédents, selon CGLU Afrique – Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique. Elle a lieu dans une période de rupture marquée par la crise pandémique et la crise climatique. Ainsi, Africités-9 mettra en avant le maillage des villes et des territoires qui constituent l’armature du continent. L’Afrique est le seul continent dans lequel les maires de tous ses pays se réunissent, à l’invitation des associations nationales des pouvoirs locaux des 54 Etats membres et de leur organisation continentale, CGLU Afrique. Le sommet Africités est la plus importante rencontre démocratique de l’Afrique, celle qui regroupe le plus d’élus du plus grand nombre de pays. L’édition précédente avait réuni à Marrakech 8300 participants représentant plus de 77 pays, dont 53 pays africains et près de 3.000 élus locaux.
Les élus locaux africains étaient près de 2500, ce qui représente près de 15% des 16008 collectivités locales et régionales de l’Afrique. La légitimité d’Africités repose aussi sur l’ouverture de ses échanges à la société civile et à tous les réseaux d’acteurs : paysans, jeunes, femmes, syndicalistes, universitaires et chercheurs, entrepreneurs et hommes d’affaires. Tous ces acteurs, sans distinction d’opinion, se saisissent d’un même thème générique pour en présenter des éclairages pluriels.
Pour les maires africains, ce sommet est un moment important pour exprimer leurs doléances auprès des gouvernements et des partenaires internationaux. Aujourd’hui, en effet, même si les perspectives économiques 2020, élaborées par la Commission économique pour l’Afrique, montrent une croissance intéressante (3,4%), les fortes inégalités relevées trahissent une croissance économique dont l’inclusivité est largement perfectible. Les reconfinements survenus dans certains pays laissent prévoir que la sortie de la pandémie est dans le meilleur des cas espérée pour mi-2022. Sur le plan économique, l’impact du Covid-19 risque d’entrainer une récession de l’ordre de ce que le monde a connu à la suite de la crise de 1920. Les mesures de lutte contre la propagation de la pandémie, particulièrement le confinement, ont fait baisser du tiers à la moitié au moins la production de valeur ajoutée. Les implications économiques sont multiformes via les différentes relations entre les branches de l’activité économique : les faillites risquent de se faire en cascade compte tenu des relations amont et aval entre activités économiques. Enfin, l’effondrement du tourisme, du prix du pétrole, des transferts financiers des migrants, et de l’aide au développement vont entrainer une forte récession des économies africaines. La réhabilitation économique de l’Afrique dépendra donc des mesures de relance post-covid.
Dans un contexte de crise, l’élaboration d’une démarche stratégique africaine par rapport à la situation est urgente. La démarche stratégique implique de répondre à l’urgence en faisant face aux effets immédiats de la nouvelle situation. Elle implique aussi d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’Afrique à partir des leçons que l’on peut en tirer. Il s’agit d’articuler dans cette démarche les leçons générales de la période et de la situation avec les contextes spécifiques qui composent la diversité de l’Afrique. Cette démarche devra se décliner à l’échelle du continent, à l’échelle de chaque pays africain, et à l’échelle des collectivités territoriales africaines. A l’échelle du continent, la démarche stratégique devra construire une vision commune et renforcer la coordination entre les États africains. A l’échelle de chaque pays, les politiques nationales vont être déterminantes ; elles doivent être réexaminées et coordonnées à l’aune des agendas mondiaux et africains et dans le cadre d’un approfondissement de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui ambitionne une prospérité et un bien-être partagés, une unité et une intégration continentale. Et la contribution des villes est une des conditions de la réalisation de cet agenda 2063. La croissance inclusive et le développement durable passent par la transformation sociale, et par une amélioration du niveau et d’une qualité de vie élevés, autant de promesses qui ne peuvent être portées que par les villes, comme le reconnaît l’Agenda 2063. D’autre part, les ambitions africaines de modernisation de son agriculture et de renforcement de son secteur moderne pour plus d’emplois créés et de revenus générés sont intimement liées à l’urbanisation et au partage du travail entre milieu urbain et milieu rural. Quant au défi mondial du changement climatique, il ne peut être atteint que par la localisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).
90 sessions au menu d’Africités
Autant de préoccupations qui seront déclinées à travers les 90 sessions qui seront proposées aux participants à Africités. A noter que les sessions thématiques, les trois premiers jours du sommet, seront consacrées à l’approfondissement des thématiques, autour des villes intermédiaires africaines, aux échanges et à l’élaboration des propositions. Certaines de ces sessions sont proposées et organisées par les instances d’Africités-9 désignées par CGLU Afrique et les autorités kenyanes. La plupart des autres sessions peuvent être proposées par les autorités locales, les institutions, et les associations.
Les sessions politiques consacrées aux rencontres entre ministres, élus locaux et partenaires du développement, déboucheront sur l’adoption de résolutions et recommandations. Des synthèses des recommandations sont préparées pour les sessions politiques. In fine, les sessions sont regroupées dans des ensembles qui organisent
et structurent les contenus
d’Africités 9. Des synthèses pour chacun des ensembles seront préparées pour les sessions politiques et pour les actes du Sommet.
Ainsi, cinq ensembles de sessions concernent la déclinaison de la thématique des villes intermédiaires, les politiques et stratégies à mettre en œuvre pour améliorer la contribution des villes intermédiaires à la réalisation de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, la définition de coalitions avec les différentes catégories d’acteurs locaux dont le partenariat avec les villes intermédiaires est nécessaire à la contribution de ces dernières à la transformation structurelle du continent africain, les sessions proposées par les autorités nationales et locales kenyanes, ainsi que celles qui déclinent le programme de CGLU Afrique.
Des défis à relever !
Parallèlement, sept thèmes prioritaires font l’objet de journées dédiées : à la Planification urbaine, au Climat, à la Diaspora et Afro-descendants, à la Femme, aux Jeunes, au Digital et à la Culture.
Au-delà, la déclinaison du thème central sur les villes intermédiaires africaines suivra l’ouverture officielle du sommet et une première intervention introductive du Sommet. Elle sera discutée dans cinq sessions : la situation et l’évolution des villes intermédiaires dans la dynamique d’urbanisation en Afrique, la contribution des villes intermédiaires africaines dans la situation sanitaire et le développement soutenable de l’Afrique, la réponse à la pandémie du Covid-19 et aux défis du post-Covid dans les villes intermédiaires africaines, la prise en compte des besoins en investissements des villes intermédiaires africaines face à la pandémie et à ses prolongements (les défis humains et financiers), et enfin les villes intermédiaires africaines dans l’évolution urbaine, sociale et culturelle de l’Afrique.
Ce sont plus de 5000 participants, venus d’une cinquantaine de pays, qui sont attendus pour prendre part à ce 9e rendez-vous. Des chefs d’État, des ministres (des Collectivités locales, des Finances, de l’Emploi…), des élus locaux, des acteurs économiques, universitaires, ainsi que des responsables d’organisations africaines ou internationales. Sans oublier les exposants et visiteurs salon Africités, le salon d’affaires des collectivités locales africaines qui se déroulera en marge du sommet.
Si l’urbanisation est source d’opportunités, elle est aussi et surtout source de vrais défis pour les villes intermédiaires qui concentreront les deux tiers de la croissance. Les politiques et stratégies des autorités locales ont à prendre en compte dans ce sens divers volets : la planification et la programmation des villes intermédiaires, le renforcement des ressources humaines et de l’administration des villes intermédiaires, l’amélioration des politiques environnementales des villes intermédiaires, l’inclusion sociale et l’égalité des genres dans les villes intermédiaires, et l’économie numérique et les systèmes informationnels dans les villes intermédiaires. C’est pourquoi, durant ce Sommet, cinq fonctions essentielles seront soulignées pour les villes intermédiaires : les nourrir, les construire, leur assurer les services de base, entretenir leurs infrastructures et leurs services, et aussi les administrer et les organiser.
Au sortir de ce sommet de Kisumu, CGLU Afrique veut à travers Africités 9 définir et proposer un programme spécifique pour les villes intermédiaires africaines en partant de plusieurs propositions. Il s’agit, entre autres, de relever le niveau de développement des villes intermédiaires africaines, de les inciter à renouveler leurs conceptions de l’aménagement et de la planification des territoires, à garantir l’accès de leurs populations aux services publics, à lier leurs services de base et leurs stratégies de développement, à concrétiser la priorité donnée à l’écologie, de les pousser également à construire un nouveau modèle de rapports entre le rural et l’urbain, à permettre la refonte des politiques publiques, à devenir des supports des politiques d’industrialisation.
Aujourd’hui, plus que jamais, les villes intermédiaires accompagnent la structuration de l’espace. Si les grandes métropoles assurent la connexion de l’Afrique à la mondialisation, les villes intermédiaires structurent leur espace d’influence, équipent leurs territoires, renforcent les opportunités économiques et offrent des services publics locaux de base aux populations, accompagnant ainsi les mutations structurelles qui prennent corps dans leurs territoires. Elles sont aussi le support d’une convergence entre l’espace, l’écologie, l’économie et le social. Comme l’ont montré les études sur les économies locales pilotées par CGLU Afrique, les hommes produisent et consomment là où ils vivent et la manière dont ils produisent détermine largement le mode d’organisation sociale ainsi que le mode d’occupation et d’organisation de l’espace. Toute modification de l’une des composantes (peuplement, organisation sociale, occupation de l’espace) entraîne des transformations et la nécessité de rééquilibrages.