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Les villes intermédiaires, dont la population est comprise entre 100.000 et 1 million d’habitants, représentent actuellement la majorité de la population urbaine du continent africain. D’ici la fin de la décennie 2020, la majorité des Africains vivront dans une ville, et une bonne partie d’entre eux habitera dans des villes de taille intermédiaire. L’accès à une électricité abordable et fiable, à partir de sources d’énergies renouvelables, est une condition sine qua non au développement de villes durables en Afrique. Par ailleurs, l’électricité sera aussi indispensable pour créer chaque année 20 millions d’emplois.
Les pays africains auront besoin de l’électricité pour absorber leur boom démographique. Autant dire que le défi est de taille, la faiblesse des systèmes de production et de distribution n’ayant jamais permis de répondre aux besoins des populations. Les délestages font partie du quotidien des villes africaines, tout comme les bruyants générateurs Diesel qui prennent régulièrement le relais. En 2018, les capacités installées dans toute l’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud) s’élevaient à environ 80 gigawatts (GW), soit près de deux fois moins qu’en France (130 GW). Voilà qui donne une idée de l’immensité du défi qui attend l’Afrique.
En effet, sur le terrain, le réseau central souffre d’une infrastructure vieillissante et obsolète et d’un grave défaut d’entretien. Du coup, les pannes et les coupures de courant s’enchaînent, pénalisant les consommateurs et entravant les économies. Les sociétés de distribution peinent à collecter leurs revenus. Leurs situations financières se détériorent. Elles doivent aussi lutter contre le vol d’électricité via des raccordements sauvages. Ces entreprises voient aussi les factures publiques impayées s’empiler.
Les administrations ou les collectivités locales font bien souvent partie des mauvais payeurs. Selon une étude de la Banque mondiale en 2016, sur 39 pays subsahariens, seuls 3 avaient des tarifs qui couvraient les coûts de production et de distribution. Le FMI estime le coût des pertes économiques dues aux nombreuses coupures de courant en Afrique subsaharienne entre 1 et 5 % du PIB.
Depuis longtemps, les villes africaines vivent perfusées aux générateurs Diesel. Pour faire face à la demande sur le réseau central, les États ont recours à des solutions d’urgence, bien souvent très onéreuses et qui parfois se pérennisent.
Pourtant, l’Afrique est dotée d’un potentiel de production d’électricité solaire colossal, qui devrait permettre à la région de satisfaire ses besoins énergétiques de façon durable.
En 2017, 4,6 TWh (térawattheures) d’électricité à partir du solaire ont été produits sur le continent, alors que son potentiel théorique est estimé à plus de 60 millions de TWh par an. En comparaison, l’Asie dispose d’un potentiel théorique de 37,5 millions de TWh/an et l’Europe, seulement 3 millions de Twh/an.
Un potentiel sous-exploité…
Alors que l’Afrique est largement sous-équipée en termes de production énergétique, elle n’a pas encore pris le chemin du rattrapage et le solaire ne représente que 2 % de son mix électrique. Sur 80 gigawatts (GW) installés, le photovoltaïque ne représente que 1,5 GW. Près de la moitié des Africains (600 millions de personnes) n’ont pas accès à l’électricité.
Pourtant, des vents favorables soufflent. La forte baisse des coûts du photovoltaïque, la multiplication des financements soutenus par les bailleurs de fonds et l’appétence du secteur privé pour les projets solaires auraient dû se concrétiser par une plus forte utilisation d’énergie solaire. Malheureusement, les freins et les contraintes restent prégnants.
Aujourd’hui, l’Afrique est appelée à inventer sa propre approche et sa propre trajectoire de développement humain durable. Dans la mesure du possible, les modèles de développement à mettre en œuvre en Afrique doivent être plus économes en énergie, plus inclusifs et plus résilients. Africités-9 sera l’occasion de faire le point sur l’accès à l’énergie durable dans les villes africaines intermédiaires.